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Notre-Dame, 5 ans après, chantier en phase finale ?

Beaucoup de Français se souviennent où ils étaient et ce qu’ils faisaient le 15 avril 2019, aux alentours de 20h (19h51, exactement), lorsque sont tombées les images de la cathédrale Notre-Dame, en feu. Un feu qu’il a fallu maîtriser héroïquement pendant près de 15 heures. L’effondrement de la flèche et d’une partie de la toiture ont marqué les esprits.

Cinq ans après, les touristes peuvent constater que les travaux de reconstruction prennent forme. Une restauration débutée en 2021, grâce à 250 entreprises coordonnées. Des centaines d’artisans mobilisés pour un chantier historique.

La cathédrale Notre-Dame de Paris accueillait avant cela jusqu’à 12 millions de visiteurs par an. Sa réouverture devrait créer un afflux sans précédent. La date du 8 décembre 2024 reste celle envisagée. Le président de la République devrait inaugurer officiellement les lieux la veille.

Pour les curieux et autres touristes qui passent devant la cathédrale en travaux, c’est le jour et la nuit avec 2021. Cela n’a plus rien à voir. La structure de la cathédrale est totalement retrouvée.

D’ici aux Jeux Olympiques, est prévue la finalisation des toitures de la nef, du cœur et de la flèche, ainsi que la restauration des sols. La cathédrale devrait donc être visible lors de la cérémonie d’ouverture, toujours prévue sur la Seine.

Sur BFM TV, ce lundi, Mathieu Lours, historien de l’architecture, explique que l’on « a retrouvé l’ensemble de la structure ». Concernant les Jeux Olympique et Paralympiques, « la cathédrale fera évidemment partie de la fête », assure Thomas Jolly, metteur en scène de cette cérémonie.

Notre-Dame de Paris quasiment en intégralité. Avec des échafaudages retirés exprès pour Paris 2024, afin que les lieux soient plus agréables pour les yeux du monde entier. Des yeux rivés sur Paris, du 26 juillet au 11 août.

Le G7 s’organise pour éviter une guerre avec l’Iran

La Maison Blanche appelle à une désescalade du conflit, ce dimanche. Après une nuit de peur, où l’Iran a mené une attaque préméditée sur Israël, envoyant missiles et drones sur le dôme de fer. Des tirs lancés en réponse aux assauts israéliens sur son ambassade en Syrie, début avril.

Après les frappes, l’appel au calme. Les Etats-Unis ont déclaré ce dimanche 14 avril ne pas vouloir d’une « escalade » ni d’une « guerre étendue avec l’Iran ». John Kirby, le porte-parole du Conseil national de sécurité de la Maison Blanche, a mis au clair les intentions américaines.

Pour autant, vu de France, le quai d’Orsay demande aux ressortissants français de quitter l’Iran. Au moins « temporairement ». À cause justement du « risque d’escalade militaire »… Qui suivre ? Les décisions se prennent au jour le jour. Vendredi, en prévention de frappes iraniennes annoncées de toute part, Paris avait déjà demandé aux Français d’éviter de voyager dans ce pays, mais aussi « au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens ».

Suite aux attaques de l’Iran sur le territoire israélien, la nuit dernière, le Royaume-Uni a confirmé avoir abattu des missiles et drones de combat. Tout cela dans le cadre d’un « effort international coordonné ». Selon l’armée israélienne, ces attaques n’ont pas engendré de destruction importante. Selon l’agence officielle iranienne Irna, les tirs ont bien provoqué de « sérieux dégâts ». Communication contre communication. Une fillette est toujours entre la vie et la mort après avoir été touchée par des débris de drone dans la ville d’Arad.

La seule lueur d’espoir vient peut-être de ces déclarations iraniennes. Pour le général Mohammad Bagheri, l’affaire serait close. « L’opération Promesse honnête a été menée avec succès entre hier soir et ce matin, et a atteint tous ses objectifs », a expliqué le chef des forces armées du pays. Précisant qu’il fallait voir ces attaques comme une réponse à la frappe attribuée à Israël de son consulat à Damas (Syrie) le 1er avril (16 mort).

À suivre, le compte-rendu de la réunion extraordinaire des pays du G7, convoqués par Joe Biden cet après-midi. Les dirigeants de la France, des Etats-Unis, du Canada, du Japon, du Royaume-Uni, de l’Italie et de l’Allemagne doivent en ce moment coordonner une « réponse diplomatique unie ». Enfin, une réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU est prévue dimanche à 22 heures.

Déclaration d’impôts : top départ et mode d’emploi

C’est le lancement de la campagne de déclaration des revenus acquis en 2023. Depuis ce jeudi 11 avril, les contribuables français peuvent se connecter sur le site des impôts ou l’application mobile.

Selon les régions, vous avez jusqu’au 23 mai, 30 mai ou 6 juin pour finaliser votre déclaration. Pour les moins connectés, la date limite de la version papier a été avancée de quelques jours : délai maximum 21 mai. Le cachet de La Poste faisant foi.

Plus précisément, les départements 1 à 19 ont jusqu’au jeudi 23 mai, les départements 2A à 54 ont jusqu’au jeudi 30 mai, et les départements 55 à 95 et les DOM jusqu’au 6 juin.

Avec le prélèvement à la source, les contribuables ont normalement déjà payé une partie ou la totalité de la somme due aux Finances publiques. Lorsque le prélèvement à la source s’avère insuffisant, l’administration fiscale propose deux solutions. Si la somme manquante est inférieure à 300 euros, elle vous sera prélevée en une fois. Si elle est supérieure à 300 euros, le prélèvement s’étalera entre septembre et décembre 2024.

Grande nouveauté de l’an dernier, la déclaration des biens immobiliers doit attirer votre attention. Selon les services de l’État, seuls 82% des propriétaires ont pensé à la remplir en 2023. Le gouvernement a annoncé rester attentif mais ne pas encore mettre d’amende à ceux qui oublieraient de régulariser ce feuillet.

Information pour les étudiants, ainsi que les moins de 25 ans : les indemnités de stages obligatoires de moins de 3 moins sont exonérées, tout comme les salaires perçus lors d’un apprentissage dans la limite de 20 815 euros, les APL, ou les bourses.

Nouveauté 2024, les parents d’enfants rattachés à votre foyer fiscal mais dont l’adresse est différente de la vôtre doivent désormais le préciser. C’est souvent l’exemple des étudiants. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire a précisé que l’année dernière, la direction générale des Finances publiques (DGFiP) avait confondu des logements étudiants avec des résidences secondaires et envoyer, par erreur, une demande de taxe d’habitation…

QR code, périmètres, criblage – Darmanin sécurise Paris 2024

Priorité à la sécurité. Gérald Darmanin est venu ce mardi rencontrer des policiers de la brigade fluviale de Paris. À cette occasion, le ministre de l’Intérieur a détaillé les mesures de sécurité déployées en amont et le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, prévue le 26 juillet prochain sur la Seine.

Cette cérémonie d’ouverture sera la première de l’histoire olympique à être organisée à ciel ouvert, dans une enceinte ouverte. Les athlètes défileront à bord de bateaux du pont d’Austerlitz jusqu’au pont d’Iéna. Après des semaines de questionnements au sujet de ce dispositif, Gérald Darmanin a tenté de rassurer. Via notamment la mobilisation complète de tous les acteurs de la sécurité.

Concrètement, une semaine avant le lancement des JO, « 20 000 habitants, proche de la Seine » seront concernées par cette « zone de sécurité renforcée ». Sept jours avant la cérémonie, toute personne qui souhaitera fréquenter cette zone devra impérativement être déjà inscrite sur une plate-forme dédiée.

« À compter du 10 mai », a annoncé le ministre de l’Intérieur, « sur inscription, un QR code permettant de traverser ces zones sécurisées sera délivré pour ces personnes après qu’elles aient communiqué leurs informations personnelles ». Ce QR Code sera alors obligatoire pour circuler dans cette zone sécurisée.

En revanche, pour ceux qui voudront simplement traverser Paris, Gérald Darmanin est clair, il faudra suivre des itinéraires spécifiques : « Nous avons cinq points de passage déterminés durant cette semaine de préparation de la cérémonie d’ouverture. La passerelle Léopold-Sédar-Senghor (1er arrondissement) sera réservée aux piétons. Et quatre autres ponts piéton et automobile, sur lesquels il sera possible de traverser Paris sans s’enregistrer ». 

Face aux médias, Gérald Darmanin a précisé également que les personnes accréditées pour les Jeux, ainsi que les effectifs de sécurité, avaient été étudiés au peigne fin. « 161 fichés S ont été écartés sur les 195 000 criblages déjà effectués », a-t-il expliqué. Ajoutant : « 1 392 individus ont vu leur carte professionnelle être retirée puisqu’ils présentaient un casier judiciaire, qu’ils étaient fichés ou en situation irrégulière ».

Génocide : Des réparations pour le Rwanda ?

La France « aurait pu arrêter le génocide ». À l’approche du 30e anniversaire du génocide au Rwanda, les mots forts d’Emmanuel Macron, jeudi, ont trouvé un fort écho.

Ce sont des propos « tout à fait vrais »  pour Alain Gauthier, cofondateur du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), interviewé sur France Inter ce vendredi matin. « C’est peut-être courageux mais on attend davantage », ajoutant : « ce n’est pas suffisant ».

Le chef de l’Etat a déclaré que la France « aurait pu arrêter le génocide » de 1994 au Rwanda « avec ses alliés occidentaux et africains », mais « n’en a pas eu la volonté ».

Pour Alain Gauthier, ce pas en avant permet d’espérer aller « jusqu’à la reconnaissance d’une complicité qui amènerait même des réparations ». Coup de communication ou réelle avancée ?

« Dire que la communauté internationale et la France en particulier n’ont pas eu la volonté d’arrêter le génocide, c’est une chose que l’on connaît depuis longtemps », précise-t-il, « puisque dès le début, le Conseil de sécurité a réduit d’une manière assez drastique le nombre de soldats de la Mission des Nations unies pour l’assistance au Rwanda (Minuar) ».

La France ira-t-elle jusqu’à prononcer le terme « complicité » ? Alain Gauthier attend cela avec impatience : « On va jusqu’à demander à l’État français de reconnaître cette complicité, non pas de la France, mais des hommes politiques de 1994. Je ne vois pas comment on peut se dispenser de ce mot-là. »

Emmanuel Macron s’exprimera « par une vidéo qui sera publiée sur ses réseaux sociaux » ce dimanche 7 avril, afin de commémorer les 30 ans de ce génocide. Si le chef de l’État ne se rendra pas sur place, son ministre des Affaires étrangères Stéphane Séjourné et le secrétaire d’État chargé de la Mer Hervé Berville, né au Rwanda, le représenteront.

Aya, Valérie et le malheureux plongeur

Une matinée en trois séquences. À un peu plus de 100 jours des Jeux Olympiques, Emmanuel Macron s’est déplacé ce jeudi pour officiellement ouvrir le centre aquatique olympique de Saint Denis. Cette enceinte accueillera les épreuves de natation synchronisée, de plongeon et de water-polo de Paris 2024.

Cet événement matinal a donné lieu à plusieurs séquences très discutées sur les réseaux sociaux. Le Président de la République a d’abord profité de l’occasion pour conforter le possible choix d’Aya Nakamura en tant que chanteuse lors de la cérémonie d’ouverture : « Elle a tout à fait sa place. C’est l’artiste la plus streamée parmi les artistes francophones. Elle parle à bon nombre de nos compatriotes et je pense qu’elle a tout à fait sa place dans une cérémonie d’ouverture ou de clôture des Jeux Olympiques. Je ne révèlerai pas ici les détails… »

Autre moment marquant, juste après que le chef de l’Etat ait échangé avec les ouvriers qui ont participé aux travaux. Accompagné de plusieurs élus locaux, Emmanuel Macron inaugure officiellement les installations. À ses côtés, chacun doit appuyer sur le gros bouton prévu pour marquer le coup. Sauf que la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, refuse de mettre sa main sur celle du Président… Et la voilà qui presse donc un « bouton imaginaire »… Désaccord politique ? Pudeur ? Scène curieuse.

Dans la foulée, c’est l’image qui restera dans les mémoires de cette matinée agitée. Les spécialistes du plongeon s’élancent. Objectif : faire le spectacle et épater le public. Mais là, c’est la catastrophe. L’un d’eux glisse, rebondit et tombe dans l’eau. De quoi alimenter les bêtisiers pour l’éternité. Plus de peur que de mal pour le malheureux sportif… Encore du boulot avant les JO !

Mariage Macron-Lula : les réseaux sociaux s’en amusent, Payet fait des cadeaux

En déplacement cette semaine en Guyane puis trois jours au Brésil, Emmanuel Macron était sous les feux des projecteurs. S’il a lui-même qualifié sa visite de « mariage », il n’en fallait pas plus pour amuser la sphère des réseaux sociaux. Et chauffer à blanc ses détracteurs.

D’autant que la communication de Lula a redonné un coup de fouet à cette rencontre présidentielle. Via un message sur X, le Président brésilien a répondu au post du Président français par un émoji en forme de cœur. Vous ne rêvez pas.

Les photos des deux hommes très complices ont agité tous les suiveurs. Et bien plus encore. Le retour de l’amitié franco-brésilienne en valait bien le coup. De nombreux photomontages et autres détournements ont été diffusés massivement.

Si des accords d’« échanges scientifiques, artistiques et d’étudiants » ont été officialisés, portant le nombre d’étudiants à 8000 d’ici 2026 (contre 5000 actuellement), l’Amazonie est restée au cœur des discussions. Les deux Présidents semblant sur la même longueur d’ondes afin de venir en aide au « poumon de l’humanité ».

Enfin, les fans de football seront ravis de savoir que l’ex-marseillais et désormais joueur du Vasco de Gama (Brésil) Dimitri Payet est venu à la rencontre des deux Présidents munis de deux maillots. De quoi leur faire très plaisir…

L’opération « place nette XXL » fait sourire en prison

« Tous les prisonniers, on a bien rigolé derrière la télé », voilà la petite phrase choc d’un détenu interviewé depuis sa cellule, via un téléphone portable clandestin (chose finalement assez courante en prison).

Suite à la visite surprise d’Emmanuel Macron à Marseille, mardi, pour mettre en lumière l’opération « place nette XXL », les réactions ne se sont pas faites attendre. Condamné à une lourde peine pour trafic de stupéfiants et blanchiment, un « haut placé » du trafic local ironise au micro de France Info. La lutte contre le trafic de drogues ressemble à un vaste jeu du chat et la souris. Et les souris semblent malheureusement s’en amuser…

L’idée de base : une opération massive sur plusieurs semaines, avec d’abord 900 policiers, gendarmes et douaniers déployés à Marseille et ses environs. Et pourtant, beaucoup trouvent déjà celle-ci inefficace.

Sous couvert d’anonymat, depuis sa cellule, un détenu raconte avoir suivi cette journée hyper-médiatisée tranquillement. « Ça nous a fait rire », se moque-t-il. « Ce dispositif est fait pour les médias, pour montrer que (les policiers) sont présents, qu’ils font leur travail. Mais ça ne change pas grand-chose ».

La prison ne dissuade plus, les dealers se cachent le temps de raout médiatique puis reviennent occuper les zones de trafic dans la minute.

Selon la préfecture de police des Bouches-du-Rhône, mardi soir, 98 personnes ont été interpellées dans le cadre de cette opération. Moins de 10 kilos de cannabis ont été saisis… Les guetteurs sont rôdés, ils ont vu arriver les forces de l’ordre de très loin. « Ils font un petit tour de 15-20 minutes et avec un peu de chance, ils attrapent le petit ‘charbonneur’ ou celui qui a la sacoche, mais rien de plus », confirme la source de France Info depuis sa cellule.

D’après ce témoignage saisissant, cet homme occupe un rôle majeur du trafic local. Il estime que « la prison n’est pas un frein » aux trafics de drogues. Pire que cela, « tout se passe en prison, on s’élargit, on se développe, on a plus de contacts, il y a plus d’argent qui se génère et il y a plus de consommateurs ».

L’argent facile, l’argent qui coule à flôts, toujours le même problème. « Il y aura certains endroits de deal où il y aura beaucoup plus de sang qui va couler », détaille-t-il, « parce que c’est énormément d’argent qui rentre. Des sommes dont vous ne vous rendez même pas compte ».

Pour autant, le gouvernement a promis encore une dizaine d’opérations de police « place nette XXL » en France dans les mois qui viennent. Le but, surtout envoyer un message fort et rassurer les populations.