fbpx

À jamais les premiers : le Vieux-Port prêt à accueillir la flamme à bord du Belem

Les Marseillais trépignent d’impatience. Tôt ce matin, ils étaient déjà nombreux près du Vieux-Port et sur la côte pour se positionner afin d’apercevoir l’arrivée du Belem et donc de la flamme olympique.

Au Vieux-Port, les restaurants ont déjà ouvert les terrasses. Ils se préparent à un événement unique : 150 000 visiteurs sont attendus pour assister à la parade du Belem de 11h à 17h. La flamme démarrera ensuite son périple en métropole. Elle va traverser la France pour arriver jusqu’à Paris le 26 juillet prochain, pour la cérémonie d’ouverture.

Embarquée à bord du prestigieux trois-mâts le 26 avril, la flamme a parcouru plus de 12 000 kilomètres pour rallier Marseille. Malgré quelques intempéries, le périple depuis la Grèce aura été un souvenir inoubliable pour tout l’équipage.

Une grande fête est prête à Marseille. Fer de lance, le nageur Florent Manaudou sera le premier porteur de flamme : à jamais le premier. De nombreux relayeurs vont avoir l’honneur de poursuivre ensuite cette course contre la montre jusqu’à Paris. La ville de Marseille, étroitement liée à la Grèce de par son histoire, n’a pas été choisie par hasard pour lancer les festivités.

« C’est la continuité d’une histoire faite de valeurs communes entre Marseille et l’olympisme : le partage, la fraternité, la solidarité, la diversité », explique le maire de Marseille Benoît Payan.

Des raisons antiques et culturelles mais aussi tout simplement sportives selon Tony Estanguet, président de Paris 2024 : « C’est une ville qui vibre pour le sport, la passion du sport. Paris 2024 veut célébrer le sport partout dans le pays. C’était important de commencer par une ville où le sport fait partie de l’ADN. »

À noter que pour la première fois des Jeux Olympiques modernes, la flamme n’aura pas voyagé par les airs mais par les mers.

QR code, périmètres, criblage – Darmanin sécurise Paris 2024

Priorité à la sécurité. Gérald Darmanin est venu ce mardi rencontrer des policiers de la brigade fluviale de Paris. À cette occasion, le ministre de l’Intérieur a détaillé les mesures de sécurité déployées en amont et le jour de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, prévue le 26 juillet prochain sur la Seine.

Cette cérémonie d’ouverture sera la première de l’histoire olympique à être organisée à ciel ouvert, dans une enceinte ouverte. Les athlètes défileront à bord de bateaux du pont d’Austerlitz jusqu’au pont d’Iéna. Après des semaines de questionnements au sujet de ce dispositif, Gérald Darmanin a tenté de rassurer. Via notamment la mobilisation complète de tous les acteurs de la sécurité.

Concrètement, une semaine avant le lancement des JO, « 20 000 habitants, proche de la Seine » seront concernées par cette « zone de sécurité renforcée ». Sept jours avant la cérémonie, toute personne qui souhaitera fréquenter cette zone devra impérativement être déjà inscrite sur une plate-forme dédiée.

« À compter du 10 mai », a annoncé le ministre de l’Intérieur, « sur inscription, un QR code permettant de traverser ces zones sécurisées sera délivré pour ces personnes après qu’elles aient communiqué leurs informations personnelles ». Ce QR Code sera alors obligatoire pour circuler dans cette zone sécurisée.

En revanche, pour ceux qui voudront simplement traverser Paris, Gérald Darmanin est clair, il faudra suivre des itinéraires spécifiques : « Nous avons cinq points de passage déterminés durant cette semaine de préparation de la cérémonie d’ouverture. La passerelle Léopold-Sédar-Senghor (1er arrondissement) sera réservée aux piétons. Et quatre autres ponts piéton et automobile, sur lesquels il sera possible de traverser Paris sans s’enregistrer ». 

Face aux médias, Gérald Darmanin a précisé également que les personnes accréditées pour les Jeux, ainsi que les effectifs de sécurité, avaient été étudiés au peigne fin. « 161 fichés S ont été écartés sur les 195 000 criblages déjà effectués », a-t-il expliqué. Ajoutant : « 1 392 individus ont vu leur carte professionnelle être retirée puisqu’ils présentaient un casier judiciaire, qu’ils étaient fichés ou en situation irrégulière ».