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Macron/Zelensky/Xi Jinping/Poutine : Pas de trêve olympique !

Emmanuel Macron n’aura pas gain de cause. Le sport et la fraternité ne dépassent décidément pas les problèmes entre pays. Si le Président de la République française souhaitait ardemment « tout faire » pour avoir une trêve olympique lors des Jeux Olympiques, les camps russes et ukrainiens ne l’entendent pas de cette oreille.

Cela aurait été trop beau… Dans un entretien à l’AFP vendredi, le président ukrainien Volodymyr Zelensky rejette toute idée de trêve dans cette guerre engagée en début d’année 2022. 

« J’ai dit : Emmanuel, nous n’y croyons pas. Imaginons une seconde qu’il y ait un cessez-le-feu. D’abord, on ne fait pas confiance à Poutine. Deuxièmement, il ne va pas retirer ses troupes. Troisièmement, dis-moi Emmanuel, ai-je dit, qui garantit que la Russie ne va pas en profiter pour faire venir ses troupes sur notre territoire », a détaillé Volodymyr Zelensky.

Réel manque de confiance envers l’ennemi ou moyen de pression sur la France pour obtenir toujours plus d’aides ? Volodymyr Zelensky répond. « Nous ne sommes pas contre une trêve, nous ne sommes pas contre la fin de la guerre. Mais nous voulons une fin juste à cette guerre. Et nous sommes contre une trêve qui ferait le jeu de l’ennemi. »

Le problème, c’est que le président ukrainien n’est pas le seul à s’opposer publiquement à cette trêve olympique souhaitée. Lors d’un déplacement en Chine en cette fin de semaine, le président russe Vladimir Poutine n’a pas fait de détails : son opposition à une trêve trouve une raison assez simple. L’interdiction des athlètes russes de participer aux JO à cause de l’invasion de l’Ukraine. Pas d’athlètes russes au Jeux, pas de trêve sur le front guerrier.

Position compréhensible tant les fédérations sportives internationales n’ont jamais su se coordonner vis à vis de ce problème russe. Avec ou sans bannière, bannissement total ou partiel, suspension puis ré-incorporation dans le tennis, exclusion des basketteurs français qui évoluent dans le championnat russe… Une cacophonie totale. Aucune ligne directrice. Et l’incompréhension totale des fans de sport qui se demandent encore pourquoi les athlètes russes sont punis pour exercer leur métier alors qu’ils ne sont pas responsables des actes de leur gouvernement.

Vladimir Poutine abonde dans ce sens : « Les fonctionnaires sportifs internationaux violent aujourd’hui les principes de la Charte olympique à l’égard de la Russie en empêchant nos sportifs de participer aux JO sous leur drapeau, avec leur hymne national, mais ils veulent que nous nous pliions aux règles qu’ils nous imposentPour exiger quelque chose des autres, il faut soi-même respecter les règles. »

Flamme olympique à Marseille : la (fausse) surprise Zinedine Zidane

Une attente immense. Et une déception du même calibre. Ce mercredi, pour l’arrivée de la flamme olympique au Vieux-Port, à Marseille, L’Equipe avait annoncé une surprise de taille : Zinedine Zidane, la légende vivante, vénéré plus qu’ailleurs à Marseille, pour allumer le chaudron.

100 000 personnes massées sur le Vieux-Port, aux balcons des immeubles ou sur la Corniche. Des Marseillais conquis par un spectacle majuscule. Ils attendaient la cerise sur le gâteau… L’Equipe avait même donné des détails : « Le 3e relayeur sera cagoulé et dévoilera son visage à la fin. Selon nos informations, cela devrait être Zinédine Zidane. »

Rien de tel. Pas d’homme cagoulé. Pas de Zinedine Zidane. Terrible déception pour certains. Une fronde sur les réseaux sociaux, des moqueries, un bad buzz proportionnellement inverse aux espérances. Une colère suscitée d’abord pour avoir dévoilé la surprise (qui n’en était alors plus une) et ensuite pour avoir donné des informations fausses…

Si Basile Boli a bien pris le relai depuis Notre Dame de la Garde, si Tony Parker, Redouane Bougheraba, Camille Combal, Jean-Pierre Papin ou Soprano étaient bien au rendez-vous, le final n’aura pas été le feu d’artifice annoncé par L’Equipe. Pas de Zizou dans la cité phocéenne. Mais Jul, le rappeur star ! La foule est en délire. Quand même. Certaines fans pleurent de joie ! Mais « à défaut de César, ils ont eu Jul », ironisent beaucoup de tweetos sur X.

« Halte aux fake news, on avait tellement envie de le voir ! », s’emballe un autre fan de Zizou. Les déçus auront encore d’autres chances de le voir porter la flamme, son périple est loin d’être fini jusqu’à la cérémonie d’ouverture de Paris 2024 le 26 juillet. D’ici là, des milliers de porteurs sont prévus pour prendre la suite de cet épisode marseillais.

Après ce nouveau rendez-vous manqué, Marseille et Zinedine Zidane se retrouveront-ils un jour ? Les supporters de l’OM l’espèrent toujours fortement.

À jamais les premiers : le Vieux-Port prêt à accueillir la flamme à bord du Belem

Les Marseillais trépignent d’impatience. Tôt ce matin, ils étaient déjà nombreux près du Vieux-Port et sur la côte pour se positionner afin d’apercevoir l’arrivée du Belem et donc de la flamme olympique.

Au Vieux-Port, les restaurants ont déjà ouvert les terrasses. Ils se préparent à un événement unique : 150 000 visiteurs sont attendus pour assister à la parade du Belem de 11h à 17h. La flamme démarrera ensuite son périple en métropole. Elle va traverser la France pour arriver jusqu’à Paris le 26 juillet prochain, pour la cérémonie d’ouverture.

Embarquée à bord du prestigieux trois-mâts le 26 avril, la flamme a parcouru plus de 12 000 kilomètres pour rallier Marseille. Malgré quelques intempéries, le périple depuis la Grèce aura été un souvenir inoubliable pour tout l’équipage.

Une grande fête est prête à Marseille. Fer de lance, le nageur Florent Manaudou sera le premier porteur de flamme : à jamais le premier. De nombreux relayeurs vont avoir l’honneur de poursuivre ensuite cette course contre la montre jusqu’à Paris. La ville de Marseille, étroitement liée à la Grèce de par son histoire, n’a pas été choisie par hasard pour lancer les festivités.

« C’est la continuité d’une histoire faite de valeurs communes entre Marseille et l’olympisme : le partage, la fraternité, la solidarité, la diversité », explique le maire de Marseille Benoît Payan.

Des raisons antiques et culturelles mais aussi tout simplement sportives selon Tony Estanguet, président de Paris 2024 : « C’est une ville qui vibre pour le sport, la passion du sport. Paris 2024 veut célébrer le sport partout dans le pays. C’était important de commencer par une ville où le sport fait partie de l’ADN. »

À noter que pour la première fois des Jeux Olympiques modernes, la flamme n’aura pas voyagé par les airs mais par les mers.

Qui portera la flamme olympique à Marseille ? Les noms dévoilés

Marseille est LA ville française du football. Et ça se sent quand on découvre la liste des personnalités qui participeront au relais de la flamme olympique mercredi et jeudi dans la cité phocéenne.

Une fois sur le sol français, la torche suivra un long parcours, tombera entre des milliers de mains et terminera son chemin le 26 juillet à Paris. Tout un spectacle. Une formidable mise en bouche des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.

Après douze jours de traversée de la Méditerranée à bord du trois-mâts Belem, c’est le nageur Florent Manaudou qui sera le premier porteur de la flamme.

À noter, d’après nos informations recueillies en exclusivité, que lors de l’arrivée du Belem sur la mer, des conteneurs du fleuron franco-libanais CMA-CGM, propriété de Rodolphe Saadé, seront aperçus en arrière-plan, recouverts de dessins aux couleurs des JO.

Marseille, ville de football. Ainsi, Jean-Pierre Papin, ballon d’or 1991 et mythique attaquant de l’OM, fait partie des porteurs de flamme. Le chaudron olympique sera allumé vers 19h45, mercredi. Puis jeudi 9 mai, la flamme va parcourir Marseille, seule ville avec Paris à être traversée pendant une journée entière.

Plusieurs lieux emblématiques de la cité seront empruntés : la basilique Notre-Dame-de-la-Garde, bien sûr, et le stade Orange Vélodrome pour finir.

L’ancien basketteur Tony Parker ou encore le rappeur Soprano sont à retrouver parmi la centaine de relayeurs de la flamme olympique mercredi et jeudi. De même que l’actuel capitaine de l’Olympique de Marseille, Valentin Rongier, ou encore l’ex-éphémère buteur du club, Didier Drogba. La joueuse Louisa Necib sera aussi de la partie. Tout comme les anciens nageurs Fabien Gilot et Frédérick Bousquet. Et Clara Matteï, championne de France en 2022 et 2023 de para-natation.

Heureusement, il n’y aura pas que des sportifs de renom. Les humoristes Nicole Ferroni et Redouane Bougheraba, la supportrice de l’OM Colette Cataldo ou aussi Albert Corrieri (101 ans), ancien déporté des camps nazis. La confondatrice de l’association Le Point Rose, Nathalie Paoli, qui oeuvre pour aider les parents ayant perdu un enfant, a également été sélectionnée.

La météo va-t-elle perturber les Jeux Olympiques ?

Après un mois d’avril généralement décevant, difficile de s’imaginer lutter contre une canicule dans trois mois… Et pourtant. Cela reste une possibilité. Météo France a partagé ce lundi 29 avril ses premières prévisions pour l’été.

Visiblement, il faudrait s’attendre à des conditions plus chaudes que la normale. Ce sont les estimations « les plus probables » pour mai, juin et juillet.

Avec des Jeux Olympiques puis paralympiques dont le top départ est le 26 juillet, la capricieuse météo pourrait-elle perturber l’événement ?  

« Un scénario plus chaud que la normale est le plus probable pour la France. Cette probabilité est plus marquée pour les régions méditerranéennes », prévoit Météo France dans ses dernières tendances. D’après leurs publications, 50 % de chance qu’il fasse plus chaud que la normale en France métropolitaine, 30 % pour un scénario « aux normales » et 20 % pour un scénario plus froid.

Quid de fortes précipitations, capables de tout ravager en un rien de temps ? Météo France ne se mouille pas : « Aucun scénario n’est privilégié sur la France, et plus généralement sur l’Europe ».

Il va donc falloir attendre encore un peu pour obtenir des observations plus précises de Météo France concernant notre futur été.

Mais pour les Jeux Olympiques et paralympiques, des mesures de prévention ont déjà été prises. Ainsi, le Marathon pour tous (épreuve ouverte à tout citoyen) se lancera à 21 heures le samedi 10 août. De même, le départ des triathlons sera donné 8 heures du matin.

Clash au sommet du basket : « Un sale type, je le déteste… »

C’est une rivalité sportive qui devrait continuer de faire parler au moins jusqu’aux Jeux Olympiques. Dans l’univers basket, il y a un geste qui n’est pas passé. En tout cas, du côté des Français. Joel Embiid, le meilleur joueur NBA de la saison 2022-2023, a en effet choisi de jouer pour les Etats-Unis. Alors qu’il avait tendu la main concrètement à la France…

Dans une lettre envoyée en 2021 au président de la République Emmanuel Macron, le Camerounais déclarait sa flamme aux Bleus. « Mon choix est désormais arrêté. Je ne souhaite en conséquence jouer pour aucune autre équipe nationale », indique-t-il dans cet écrit révélé par RMC, où il explique aussi son amour pour Paris, ville où il passe souvent du temps en famille et entre amis. Dans la foulée, il obtient sa nationalité française en juillet 2022.

Mais c’est à la même période que Grant Hill, ex-gloire du basket NBA et désormais responsable de la Team USA, prend contact avec Joel Embiid. L’opération séduction démarre. Fort. Au point de faire changer d’avis le pivot des Sixers de Philadelphie, coéquipier de Nicolas Batum.

Finalement, Joel Embiid officialise son arrivée dans l’équipe des Etats-Unis, possible adversaire des Bleus aux Jeux Olympiques…. Victor Wembanyama et Rudy Gobert face au géant camerounais, un duel en haute altitude, alors que les trois basketteurs auraient pu être coéquipiers sous le maillot tricolore.

Cette décision n’a pas manqué de faire réagir. Avec parfois des mots très crus : « Ce garçon est aussi bon basketteur que c’est un sale type. Je le déteste pour ce qu’il a fait », estime Frédéric Weiss, ancien pivot des Bleus, sur RMC.

Dans « Les Grandes Gueules du Sport », il ajoute « qu’il a manqué de respect à la France à toutes ces personnes qui demandent le passeport et qui ne l’ont pas. Et sous prétexte qu’on est un athlète de haut niveau on a le droit à ça je trouve ça scandaleux je trouve ça honteux ».

L’ancien basketteur du CSP Limoges, médaillé d’argent aux JO de Sydney en 2000, n’en revient pas de ce retournement de situation. Lui faudrait-il des excuses ?

« Les excuses de Joël Embiid, j’en ai rien à faire, sa parole ne vaut rien », fulmine Fred Weis. Qui va même jusqu’à demander « la déchéance de nationalité » et une « interdiction de territoire » ! Rien que ça… La meilleure des réponses sera celle des Bleus sur le terrain.

Les Philadelphie Sixers ont perdu la première manche du premier tour des play-offs NBA face aux Knicks de New York la nuit dernière (111-104). Embiid, lui, a brillé (29 points, 8 rebonds, 6 passes).

Paris 2024 : Harcèlement sexuel et menaces de mort

Un coup de com’ qui tombe à l’eau. Le comité d’organisation pensait avoir réalisé une belle opération de communication, annonçant le nom de Baptiste Moirot en tant que porteur de flamme. Quelques jours plus tard, et des accusations d’harcèlement et agression sexuelle, c’est un tollé.

De nombreux témoignages fleurissent sur les réseaux sociaux pour accuser le jeune homme, célèbre sur Internet depuis le buzz de la vidéo familiale « T’es pas net Baptiste » en 2017, d’avoir envoyé plusieurs messages à caractère sexuel à des mineurs dans le passé.

Face à un tel scandale, le Comité d’organisation des Jeux olympiques et le jeune homme ont décidé de mettre fin à leur accord commun. Baptiste Moirot ne sera pas l’un des 10 000 porteurs de la flamme olympique. Le jeune homme de 29 ans, présumé innocent, s’est fendu d’un message sur son compte Instagram.

« À la suite des accusations portées à mon encontre et après discussion avec le comité d’organisation, j’ai pris la décision de me retirer du relais de la flamme, par respect et pour protéger ma famille et moi-même. Je suis reconnaissant envers tous ceux qui m’ont soutenu et je présente mes sincères excuses à ceux que j’ai pu décevoir. »

En quinze jours, sa vie a pris une autre tournure. D’abord un regain de célébrité puis depuis ce mercredi 17 avril, les plaintes de plusieurs femmes affirmant sur les réseaux sociaux avoir reçu dans le passé des messages à caractères sexuels de sa part, alors qu’elles étaient mineures à l’époque des faits.

Des captures d’écran, des vidéos… On découvre des messages qui interrogent. Une victime présumée a partagé une capture d’écran d’une conversation. Baptiste aurait déclaré à une fille de 15 ans : « Tu verras quand tu l’auras dans ta bouche si elle est petite »… La phrase choque.

Présumé innocent, Baptiste Moirot a rapidement réagi en story puis via ce post Instagram : « Je vous adresse ces mots avec une profonde sincérité. J’ai commis des erreurs et j’en suis profondément désolé. Depuis que je suis devenu père j’ai fondé ma propre famille, j’ai vraiment pris conscience de l’importance de mes actions et de l’exemple que je veux donner. Je suis déterminé à apprendre de mes erreurs du passé et à continuer à œuvrer pour un monde meilleur. Merci pour votre soutien et votre compréhension ».

Malheureusement, face à cette situation, le jeune homme, père de famille, a reçu des menaces de mort. Comme il le dit dans plusieurs stories Instagram. Il s’explique dans la foulée sur le contexte de ses messages envoyés il y a plusieurs années. Pour lui, il faut re-contextualiser ces histoires. Et ne pas tomber dans le piège de phrases sorties de leur contexte : « faut voir la conversation pour comprendre », « les agressions c’est du fake complet ».

Notre-Dame, 5 ans après, chantier en phase finale ?

Beaucoup de Français se souviennent où ils étaient et ce qu’ils faisaient le 15 avril 2019, aux alentours de 20h (19h51, exactement), lorsque sont tombées les images de la cathédrale Notre-Dame, en feu. Un feu qu’il a fallu maîtriser héroïquement pendant près de 15 heures. L’effondrement de la flèche et d’une partie de la toiture ont marqué les esprits.

Cinq ans après, les touristes peuvent constater que les travaux de reconstruction prennent forme. Une restauration débutée en 2021, grâce à 250 entreprises coordonnées. Des centaines d’artisans mobilisés pour un chantier historique.

La cathédrale Notre-Dame de Paris accueillait avant cela jusqu’à 12 millions de visiteurs par an. Sa réouverture devrait créer un afflux sans précédent. La date du 8 décembre 2024 reste celle envisagée. Le président de la République devrait inaugurer officiellement les lieux la veille.

Pour les curieux et autres touristes qui passent devant la cathédrale en travaux, c’est le jour et la nuit avec 2021. Cela n’a plus rien à voir. La structure de la cathédrale est totalement retrouvée.

D’ici aux Jeux Olympiques, est prévue la finalisation des toitures de la nef, du cœur et de la flèche, ainsi que la restauration des sols. La cathédrale devrait donc être visible lors de la cérémonie d’ouverture, toujours prévue sur la Seine.

Sur BFM TV, ce lundi, Mathieu Lours, historien de l’architecture, explique que l’on « a retrouvé l’ensemble de la structure ». Concernant les Jeux Olympique et Paralympiques, « la cathédrale fera évidemment partie de la fête », assure Thomas Jolly, metteur en scène de cette cérémonie.

Notre-Dame de Paris quasiment en intégralité. Avec des échafaudages retirés exprès pour Paris 2024, afin que les lieux soient plus agréables pour les yeux du monde entier. Des yeux rivés sur Paris, du 26 juillet au 11 août.