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Propos antisémites de Poupette Kenza : TPMP arrêté en plein direct !

C’est une sortie de route totale. En voulant défendre les Palestiniens, l’influenceuse Poupette Kenza a dépassé les bornes. Dans une story publiée sur Instagram, elle indique clairement et simplement ne plus vouloir travailler avec « aucune personne sioniste ou juive ».  

Poursuivant : « Je n’ai aucun partenaire, aucun agent qui est juif ou quoi que ce soit ». Forcément, une pluie de commentaires négatifs s’est abattue sur elle. « Tu mélanges tout », « sale folle », « espèce d’antisémite », les critiques se suivent et se ressemblent.

Son compte aux plus de 1,2 millions de followers a même rapidement été suspendu par Instagram. Ce qui est toujours le cas ce jeudi 16 mai à 23h30. À noter que ce réseau social a par ailleurs été co-fondé par une personne de confession juive… Pas de quoi déranger Poupette Kenza jusque-là.

La ministre chargée de la Lutte contre les Discriminations, Aurore Bergé, a demandé rapidement à la Dilcrah (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT) de signaler Poupette Kenza au procureur de la République.

Le rétropédalage n’a pas tardé. Moins de 24h après la story antisémite, Poupette Kenza s’excuse. En panique en découvrant que son compte Instagram, un de ses gagne-pains, a été suspendu, elle diffuse une lettre d’excuse. Indiquant que ses propos « ont été mal interprétés »…

Dans Touche Pas à Mon Poste, sur C8, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont revenus sur cet incident antisémite grave. Si Poupette Kenza indique notamment qu’elle s’est « mal exprimée », elle précise : « J’ai dit que je ne travaillais pas avec les juifs. Nan les filles, moi je n’ai rien contre les juifs, je n’ai rien contre les chrétiens, je n’ai rien contre les musulmans. C’est juste contre les sionistes et ceux qui financent le génocide. S’il y’a des poupettes qui sont juives, qui me suivent et qui sont contre tout ce qu’il se passe, il n’y a pas de soucis, bienvenue dans la team ».

En plein direct, Cyril Hanouna mène le débat à ce sujet. C’est alors qu’un homme surgit du public. Rapidement maîtrisé par la sécurité, il est invité par Cyril Hanouna a tout de même s’exprimer pacifiquement : « Merci Monsieur. Laissez-le, pas de violence s’il vous plaît merci. Merci Monsieur, faites attention ».

Cet « invité surprise » souhaitait défendre les Palestiniens innocents de la bande de Gaza : « C’est un massacre en Palestine ! ». Avant de lancer à l’animateur de TPMP : « C’est insupportable ce que vous dites Cyril ». Interloqué, Cyril Hanouna répond du tac-au-tac : « Ben, on commente l’actualité monsieur. C’est insupportable de s’insurger contre Poupette Kenza apparemment ».

Blocages de Sciences Po : la contestation s’étend dans toute la France

L’effet boule de neige. Après Sciences Po Paris, ce sont plusieurs autres IEP qui se mettent en grève. Des manifestants pro-palestiniens barrent l’accès aux établissements de Rennes, Strasbourg, Toulouse, Saint-Etienne, Lyon, Bordeaux ou encore Menton.

Après les campus parisiens de la Sorbonne et de Sciences Po, des étudiants et personnalités politiques diffusent petit à petit des images de partout en France, où des blocages ont lieu.

À Rennes, où l’on aperçoit des chaises empilées devant les grilles, une jeune femme explique dans une vidéo TikTok que les étudiants « ont voté le blocage de l’IEP en soutien au peuple palestinien et en soutien à tous les étudiants mobilisés, aux États-Unis, à Sciences Po Paris… »

À Strasbourg, une quarantaine d’étudiants brandissent des drapeaux de la Palestine et agitent des banderoles. Sur l’une d’elles : « Israël génocide Sciences Po Complice ».

À Menton, un « sit-in » est organisé par une dizaine d’étudiants solidaires de la cause palestinienne. Des chants « pour l’honneur de la Palestine et pour ceux qu’on assassine nous, on est là » sont entendus.

À Saint-Étienne, d’après les premiers témoignages, les étudiants semblent avoir déjà été délogés par les forces de l’ordre. Une évacuation d’une trentaine d’étudiants réalisée dans le calme.

D’autres rassemblements sont prévus dans les heures à venir à Toulouse ou à Bordeaux.

Le comité « Palestine inter Sciences Po » appelle depuis vendredi « toutes les universités de France à se mobiliser pour dénoncer le génocide en cours à Gaza. »

Rima Hassan et Manuel Bompard exaspérés par les questions d’Oriane Mancini

Une question qui ne passe pas. Ni pour Manuel Bompard, ni pour toute la France Insoumise, révoltée à ce sujet sur les différents réseaux sociaux. Ce lundi 29 avril 2024, dans « Bonjour chez vous » (Public Sénat), Oriane Mancini interviewe Manuel Bompard pour commenter l’actualité et notamment les blocages devant Sciences Po Paris.

À ce sujet, Oriane Mancini l’interpelle : « Juste, il y a tweet de Rima Hassan, publié vendredi, et qui dit ‘Venez à Sciences Po, l’heure est au soulèvement’. Est-ce que vous appelez au soulèvement ? (…) Est-ce que vous savez comment on traduit ‘soulèvement’ en arabe ? »

Oriane Mancini répond elle-même : « On traduit ça ‘intifada’. Est-ce que vous appelez à l’intifada ? » Une référence aux centaines de morts en Palestine et en Israël lors des intifadas de 1987 à 1993 puis de 2000 à 2005.

Visiblement très surpris, Manuel Bompard réagit aussi sec : « Et en Polonais ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? ».

« On imagine que Rima Hassan qui est franco-palestinienne n’a pas utilisé ce mot complètement au hasard », ose encore Oriane Mancini. « Non, Madame, franchement. S’il vous plaît. Vous pensez que parce que madame Rima Hassan est franco-palestinienne, il faut traduire l’ensemble des mots qu’elle utilise ? Elle a utilisé ce mot pour ce qu’il veut dire en France. Ça veut dire ‘révoltez-vous face au fait que vous avez un pouvoir politique aujourd’hui qui ne fait rien de conséquent pour que ces massacres s’arrêtent’. Tout simplement », a répondu le responsable de la France insoumise. 

Un échange virulent en plateau et un fort écho via les réseaux sociaux. Sur X, Manuel Bompard assure que « ce racisme est insupportable ». Rima Hassan, en personne, rebondit sur cette affaire : « Bonjour Oriane Mancini, ça va le racisme ordinaire ? ». Puis elle va jusqu’à publier une liste de plusieurs tweets likés (aimés) par Oriane Mancini. Où celle-ci aurait manifestement le soutien de citoyens proches d’Eric Zemmour ou de l’extrême droite. Les deux camps se rendent coup pour coup.

« Mais où sommes-nous ? Où sont les questions sur les charniers découverts à Gaza ? Sur la libération des otages ? Il faut que cesse ce débat médiatique asphyxiant », ajoute Clémentine Autain. « Cette séquence est écœurante. Public Sénat, c’est ça votre vision du service public ? », questionne Clémence Guetté.

Du « journalisme raciste » pour Paul Vannier, député LFI du Val d’Oise. Enfin, le toujours très connecté Thomas Portes n’y va avec le dos de la cuillère : « Vous êtes à vomir ! », du « racisme ordinaire ».

Soucieuse de ne pas en rajouter, la chaîne Public Sénat a réagi sobrement à la polémique via Pure Médias : « La journaliste de Public Sénat a fait preuve de professionnalisme en analysant la position d’une candidate à l’aune des thématiques qu’elle a décidé de mettre en avant, en l’espèce la Palestine ».

Sciences Po bloqué : Attal n’a pas aimé

Une condamnation ferme du Premier ministre. Gabriel Attal a estimé ce samedi que le blocage opéré par des étudiants vendredi à Sciences Po Paris relevait d’une « idéologie d’outre-Atlantique ».

Les arguments et la façon de faire de ces étudiants réclamant « justice pour la Palestine » n’ont donc pas conquis le chef du gouvernement. C’est « un spectacle navrant, choquant, d’une minorité qui a cherché à perturber », a-t-il estimé, analysant cela comme « les dérives d’une minorité agissante et dangereuse ».

Le sujet est pris très au sérieux au sommet de l’Etat, qui promet « qu’il n’y aura jamais le droit au blocage ».

L’organisation étudiante UNI n’a pas franchement compris la réaction de Gabriel Attal. Et l’a fait savoir sur X : « Il faudrait vous mettre d’accord avec votre ministre de l’Enseignement supérieur. Vous dites qu’il n’y a pas de droit au blocage mais elle applaudit lorsque Sciences Po ne sanctionne pas ceux qui bloquent l’IEP. Pourquoi garder une ministre qui vous contredit ? »

Les manifestants pro-palestiniens ont quitté l’établissement vendredi en fin d’après-midi, après d’âpres discussions avec la direction. Cette dernière a promis d’organiser la semaine prochaine un débat interne « ouvert à toutes les communautés de Sciences Po ».

Manifestations pro-palestiniennes : Sciences Po débloqué par la police

Une pagaille totale. Le blocage de l’Institut d’études politiques parisien par des étudiants pro-palestiniens a fait réagir de nombreuses personnalités politiques. La police a finalement mis fin à la manifestation en fin d’après-midi. Pour la ministre de l’Enseignement supérieur, Sylvie Retailleau, c’est surtout un problème de forme.

La méthode ne passe pas : « les lignes rouges ont été franchies » par les militants. Le fond, c’est autre chose. « Ce n’est pas le cadre d’un débat apaisé. La façon, la forme, voire les revendications, n’ont pas de légitimité à être portées ainsi », a-t-elle réagi sur BFM TV.

Le comité de manifestants réclame notamment « la condamnation claire des agissements d’Israël par Sciences Po ». Pour eux, il y aurait « ambigüité » entre l’école et Israël. Les étudiants demandent également « la fin des collaborations » avec toutes « les institutions ou entités » complices « de l’oppression systémique du peuple palestinien ». Enfin, ils s’indignent de « la répression des voix pro-palestiniennes sur le campus ».

Des propos qui font réagir Antoine Léaument, député La France Insoumise dans l’Essonne. « Bravo Sciences Po », écrit-il sur X. « L’école doit former des citoyens, donc des esprits critiques. Pas faire rentrer dans le rang ceux qui contestent. Dans notre hymne national, il est dit qu’il faut résister à la tyrannie. C’est l’intérêt public de lutter contre un risque de génocide ! »

Le député LFI de Seine Saint-Denis, Thomas Portes, s’est lui aussi rendu sur place pour épauler les manifestants et haranguer la foule : « Gloire aux étudiants de Sciences Po qui se mobilisent contre le génocide du peuple Palestinien. Vous êtes l’honneur de ce pays. »

Via un communiqué, la direction de l’établissement condamne fermement ces manifestations étudiantes. Et instaure en réaction immédiate des cours en distanciel. Une délégation d’étudiants s’était rassemblée pour entamer des pourparlers avec les décideurs de l’IEP afin de trouver une issue. La police a finalement mis fin au blocage.

Explosions en Iran : deux versions bien différentes et un appel au calme

Des explosions, des drones abattus. Le centre de l’Iran cible d’attaques non revendiquées, cette nuit. Les Etats-Unis affirment que ces tirs sont des représailles israéliennes. Israël s’abstient de tout commentaire.

Ce vendredi matin, lors d’un déplacement en Finlande, la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen envoie un message clair : il est « absolument nécessaire » que la situation reste « stable » au Proche-Orient. L’Union européenne incite les parties prenantes à « s’abstenir de toute nouvelle action ».

La nuit dernière, plusieurs explosions depuis le centre de l’Iran ont été rapportées. Une attaque israélienne selon plusieurs hauts fonctionnaires américains. Une attaque qui ferait suite aux tirs de drones et de missiles contre Israël le weekend dernier. Escalade permanente entre Israël et l’Iran ? Puisque la riposte iranienne faisait déjà suite à l’attaque de l’annexe de l’ambassade d’Iran en Syrie, le 1er avril.

Plus précisément, l’agence de presse iranienne Fars rapporte trois explosions près d’une base militaire à Qahjavarestan, entre la ville d’Ispahan et son aéroport. Des drones ont été abattus mais il n’y a pas eu d’attaque par missiles. Mais selon l’Iran, « aucune information fait état d’une attaque de l’étranger ». Vu le peu de dégâts, est-ce une volonté d’éviter justement d’entrer dans un conflit violent et permanent avec Israël ?

Car du côté de Washington, les informations du Washington Post semblent assez claires : Israël voulait montrer sa capacité à frapper l’intérieur du pays. Des informations d’une attaque connues aux Etats-Unis depuis jeudi.

Le journal américain The New York Times cite quant à lui des responsables iraniens. Selon eux, l’attaque aurait été menée par de petits drones, possiblement lancés depuis le territoire iranien, et les défenses aériennes « n’ont pas détecté d’objets volants non identifiés franchissant l’espace aérien iranien ». Un récit parallèle afin d’éviter un conflit frontal qui s’enliserait dans une guerre régionale ?

Les États-Unis affirment avoir été prévenus jeudi de l’attaque israélienne sur l’Iran mais ils n’ont ni approuvé l’opération ni joué aucun rôle dans son exécution, ont déclaré plusieurs responsables cités par les chaînes NBC et CNN.

Iran/Israël : « Droit de se défendre », les images de cette avocate scandalisée

C’est une vidéo qui totalise plus de deux millions de vues en 24 heures. Un « message au monde entier » qui a le mérite d’être très viral. Une avocate sous pseudonyme (et sous multiples filtres) relaye sa parole via son compte TikTok aux plus de 100 000 abonnés.

Cette avocate irano-britannique, Elica Le Bon, en a eu marre d’entendre que l’Iran a « le droit de se défendre » face à Israël. Téhéran avait justifié ainsi ses attaques lancées dans la nuit de samedi à dimanche contre Israël. Prétextant une riposte aux assauts envers une annexe de son ambassade à Damas (Syrie), le 1er avril.

Ce lundi, Elica Le Bon a donc décidé de prendre la parole. Fermement. « À quel titre avez-vous déformé l’histoire pour faire de la République islamique la victime ? », interroge l’avocate. Avant de revenir plusieurs années en arrière : « Où étiez-vous lorsque nous criions depuis deux ans qu’ils nous lynchaient ? ».

L’avocate fait référence à la répression menée en République islamique d’Iran. « Où étiez-vous lorsque nous criions qu’ils tuaient des femmes iraniennes parce qu’elles ne portaient pas de hijab ? Où étiez-vous ? Lorsqu’ils lynchaient des hommes iraniens du haut de grues parce qu’ils protestaient, où étiez-vous ? ».

L’avocate basée aux Etats-Unis multiplie les rappels : « Si vous nous aviez écoutés au cours des deux dernières années », alors « vous sauriez que les Iraniens ne veulent pas la guerre avec Israël, nous voulons la paix avec Israël. » Ou encore, « n’avons-nous pas suffisamment souffert au cours des 45 dernières années pour devoir maintenant servir de pions à vos fantasmes de guerre avec Israël ? ».

Une large vague de contestation avait secoué l’Iran pendant plusieurs mois. Une contestation sévèrement réprimée. Des affrontements qui faisaient suite à la mort en détention en septembre 2022 d’une jeune Kurde iranienne, Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour non-respect du strict code vestimentaire islamique. 853 personnes ont été exécutées en Iran en 2023, un chiffre qui bat le triste record de 2015, selon l’ONG Amnesty International.

Téhéran promet de réagir à la « moindre action » d’Israël

C’est un avertissement qui a le mérite d’être clair. Et qui plonge le monde dans toujours plus d’incertitudes. Le président iranien, Ebrahim Raïssi, s’est montré catégorique, via un communiqué publiqué ce mardi : Il prévient Israël que « la moindre action » contre « les intérêts de l’Iran » provoquerait « une réponse sévère » de son pays.

Ce communiqué diffusé par l’agence de presse iranienne ISNA annonce « une réponse étendue et douloureuse contre tous les auteurs » d’une attaque israélienne. Lors d’un entretien téléphonique avec l’émir du Qatar, Tamim Ben Hamad Al Thani, tard ce lundi, Ebrahim Raïssi explique que « son pays exerce son droit à l’autodéfense », suite à l’attaque d’Israël sur une annexe de l’ambassade d’Iran à Damas, en Syrie, le 1er avril. Précisant par ailleurs qu’une « cause de tension dans la région » est « le soutien aveugle de certains pays occidentaux au régime sioniste ».

Des déclarations fermes et angoissantes pour le monde entier. Car en parallèle, le ministre des affaires étrangères israélien appelle ses homologues de 32 pays, dont la France, à prendre des sanctions contre l’Iran.

Israël Katz a envoyé ce mardi matin des lettres et « a parlé avec des dizaines de ministres des affaires étrangères et de personnalités du monde entier appelant à imposer des sanctions contre le projet de missile iranien et à ce que le corps des gardiens de la révolution islamique soit inscrit sur la liste des organisations terroristes ». Des mesures qu’il estime aptes à « freiner et affaiblir » la République islamique.

Dans les colonnes du Monde, Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’Union européenne (UE), explique que « pour mettre en place des sanctions, il faut des choses sanctionnables ». Pour classer les gardiens de la révolution islamique sur la liste des organisations terroristes, « il faut qu’une autorité judiciaire d’un État membre considère que cette organisation a commis un acte terroriste. Ce n’est pas le cas jusqu’à présent ».