fbpx

Qui a dit « Marseille n’est plus vraiment une ville française ? »

C’est la polémique du jour. Pas besoin de laisser du suspense, invité de la matinale de BFM TV, c’est Éric Zemmour qui accapare l’attention. Interrogé au sujet du trafic de drogue qui gangrène la France, l’homme politique a fait vivement réagir.

« Vous savez qu’en France, aujourd’hui, il y a le double de points de deal que de McDonald’s ? » Poursuivant : « Et pourquoi il y en a partout ? Parce que Emmanuel Macron a répandu l’immigration partout en France. » Certains commentaires publiés sous l’extrait vidéo sur X plaisantent de cette comparaison : « J’ai toujours pensé qu’il y avait trop de fast food en France »…

Corrélation entre trafic de drogue et immigration, un lien évident selon Eric Zemmour. Un vaste sujet qui aurait mérité un peu plus d’explications, notamment d’évoquer l’impact de la pauvreté. De même, la question de la légalisation du cannabis aurait pu lui être à nouveau posée afin de régler ou non le problème du trafic de drogue.

« Pourquoi Marseille est le coeur de tout ça ? Parce que Marseille n’est plus vraiment une ville française. C’est encore sur le sol français mais la population ne vit plus là-bas selon les canons français. »

Forcément, sur les réseaux sociaux, les commentaires outrés pleuvent : « Vous ne connaissez rien au sujet », « vous faites des liens là sortis de nulle part » ou encore « rien à voir. C’est le résultat de 50 ans de prohibition. Il n’y a plus de points de deal au Canada ».

Mosaïc : Redouane Bougheraba, deux invités surprise… Prêts pour le show football, humour et musique de l’année ?

L’événement prend de l’ampleur. Pour sa 4e édition, Mosaïc s’installe le dimanche 26 mai aux Folies Bergères à Paris. Ce show unique qui réunit football, stand-up et musique sera à nouveau capté par Amazon pour une diffusion du « Champions Rire 2 » à l’automne (uniquement la partie humour).

Entrevue a pu interroger un des fondateurs de ce concept de soirée fait pour rassembler et mélanger les genres. Malick Sall est bien connu des artistes et sportifs puisque sa conciergerie est à leur service depuis une dizaine d’années. Désormais, avec les autres co-fondateurs (Mohamed Miskakah, Nordine Kebir, Xavier Isaia et Smaïl Bouabdellah), il passe une partie de son temps à organiser ce show aux multiples dimensions.

Thibaud Vézirian. Malick, c’est la 4e édition de Mosaïc, qu’est-ce qui va rendre l’événement spécial cette année ?

Malick Sall (Mosaïc). Bénéficier de Redouane Bougheraba en tant qu’host (animateur) de la soirée, c’est déjà quelque chose de très spécial. Avec son énergie, on sait qu’on ne va pas s’ennuyer. Il prendra la parole entre chaque performance d’artistes. Il y aura par exemple Nordine Ganso, Ahmed Sparrow, Booder, Bun Hay Mean, Ilyes Mela, Emy Bng, Charles Nouveau, Younes Depardieu, Sacko Camara ou Meryem Benoua. La partie musique sera cette année assurée par Imen Es. La chanteuse aux près de 1 millions d’abonnés sur Instagram.

Football, stand-up et musique, ça n’existe nulle part ailleurs ce format… À quoi doit-on s’attendre ?

Au départ, en 2020, en plein Covid, on s’est dit qu’on allait créer un événement pour rassembler les gens. Marre de voir la société se diviser, marre de ne pas se voir. Alors avec Nordine Kebir et Mohamed Miskakah de la société MK Best, on a pensé réunir tout ce qu’on aime : le football, rire et la musique. Ce sont des univers différents mais avec des gens qui se ressemblent aussi. Et qui s’adorent. MK Best organisait des matchs de foot avec des personnalités depuis 15 ans, donc ils avaient déjà de l’expérience dans le domaine de l’événementiel. Mosaïc s’est donc fait naturellement. D’abord au Parc des princes puis au Cirque d’hiver. Et cette année aux Folies Bergères.

Les humoristes adorent chambrer le public, il y aura encore des têtes connues dans la salle le 26 mai ?

Des footballeurs et anciens footballeurs ont en effet prévu de venir assister au spectacle. Notamment Robert Pires, Eric Abidal, Olivier Dacourt et des joueurs du PSG. Mais les concernant, ça dépendra du résultat de la finale de la Coupe de France face à Lyon la veille. Si ils perdent, je doute qu’ils aient envie de venir rigoler. On ne peut pas tout dire sur la soirée : il y aura deux belles surprises cette année parmi les invités. Je n’en dis pas plus.

Vous pensez à délocaliser le spectacle hors de Paris ?

On nous a déjà proposé de venir à Monaco et à Marseille… Mais aussi à Dubaï et au Qatar. Alors, oui, pourquoi pas Marseille pour commencer ? Dès l’année prochaine. Ce serait beau de proposer de plus grandes salles et un encore plus gros show.


Mosaïc « Champions Rire 2 », aux Folies Bergères (Paris), le dimanche 26 mai. Ouverture des portes à 19h. Billetterie disponible ici : https://www.foliesbergere.com/fr/manifestation/225/champions_rire_2

Léa Salamé : « Ce qui compte, c’est qu’il y ait un moment »

C’est la magie des réseaux sociaux. Une boîte à archives qui vous fait ressortir une petite phrase de nulle part. Ces dernières heures, c’est Léa Salamé qui en fait les frais. Les propos de la journaliste de la matinale (7/9H) sur France Inter et de l’émission Quelle époque sur France 2 font énormément réagir.

En cause, l’extrait d’un entretien donné au média en ligne Konbini. Cette interview date d’avril 2023. Une petite phrase était complètement passée en dehors de radars et de la vigilance de certaines langues de vipère sur X (ex-Twitter). Et aussi des fervents défenseurs du métier de journaliste.

Léa Salamé possède sa propre théorie sur l’information et la recherche de la vérité. Une théorie qui ne colle d’ailleurs pas tout à fait avec ce que certains ont comme image du métier de journaliste.

« Le plus important, évidemment que ce n’est pas la question, c’est le moment. Ce n’est même pas la réponse, c’est le moment. C’est-à-dire que peu importe la question, peu importe la réponse. Il faut qu’il y ait un moment. Moi, mon obsession le matin sur Inter, par exemple, c’est qu’il y ait un moment. C’est pas d’aller chercher, déceler la vérité, c’est qu’il y ait un moment. »

Voilà une journaliste qui aurait donc abandonné l’idée d’aller chercher la vérité auprès de ses interlocuteurs. Surtout si on sort sa phrase du contexte. Léa Salamé préférant donc « la séquence forte », « le buzz », comme l’analysent beaucoup d’internautes via les réseaux sociaux.

Une curieuse conception du journalisme, qui fait bondir les fervents défenseurs du métier. Le journalisme a beaucoup évolué ces dernières années. La société, aussi, parallèlement. On dit souvent que le journalisme est aussi un reflet de la société.

En effet, les directions de plusieurs médias cherchent dorénavant les reprises. Une émission qui ne fait pas réagir sur les réseaux sociaux, dont les extraits ne sont pas repris par l’AFP ou d’autres médias, n’est plus une bonne émission…

La course à l’audience, aux clics, passe par l’engagement des auditeurs/téléspectateurs/viewers. Et susciter des réactions négatives sur un sujet est le gage d’obtenir de bonnes audiences. Un cercle vicieux.

Rima Hassan et Manuel Bompard exaspérés par les questions d’Oriane Mancini

Une question qui ne passe pas. Ni pour Manuel Bompard, ni pour toute la France Insoumise, révoltée à ce sujet sur les différents réseaux sociaux. Ce lundi 29 avril 2024, dans « Bonjour chez vous » (Public Sénat), Oriane Mancini interviewe Manuel Bompard pour commenter l’actualité et notamment les blocages devant Sciences Po Paris.

À ce sujet, Oriane Mancini l’interpelle : « Juste, il y a tweet de Rima Hassan, publié vendredi, et qui dit ‘Venez à Sciences Po, l’heure est au soulèvement’. Est-ce que vous appelez au soulèvement ? (…) Est-ce que vous savez comment on traduit ‘soulèvement’ en arabe ? »

Oriane Mancini répond elle-même : « On traduit ça ‘intifada’. Est-ce que vous appelez à l’intifada ? » Une référence aux centaines de morts en Palestine et en Israël lors des intifadas de 1987 à 1993 puis de 2000 à 2005.

Visiblement très surpris, Manuel Bompard réagit aussi sec : « Et en Polonais ? Mais qu’est-ce que c’est que cette histoire ? ».

« On imagine que Rima Hassan qui est franco-palestinienne n’a pas utilisé ce mot complètement au hasard », ose encore Oriane Mancini. « Non, Madame, franchement. S’il vous plaît. Vous pensez que parce que madame Rima Hassan est franco-palestinienne, il faut traduire l’ensemble des mots qu’elle utilise ? Elle a utilisé ce mot pour ce qu’il veut dire en France. Ça veut dire ‘révoltez-vous face au fait que vous avez un pouvoir politique aujourd’hui qui ne fait rien de conséquent pour que ces massacres s’arrêtent’. Tout simplement », a répondu le responsable de la France insoumise. 

Un échange virulent en plateau et un fort écho via les réseaux sociaux. Sur X, Manuel Bompard assure que « ce racisme est insupportable ». Rima Hassan, en personne, rebondit sur cette affaire : « Bonjour Oriane Mancini, ça va le racisme ordinaire ? ». Puis elle va jusqu’à publier une liste de plusieurs tweets likés (aimés) par Oriane Mancini. Où celle-ci aurait manifestement le soutien de citoyens proches d’Eric Zemmour ou de l’extrême droite. Les deux camps se rendent coup pour coup.

« Mais où sommes-nous ? Où sont les questions sur les charniers découverts à Gaza ? Sur la libération des otages ? Il faut que cesse ce débat médiatique asphyxiant », ajoute Clémentine Autain. « Cette séquence est écœurante. Public Sénat, c’est ça votre vision du service public ? », questionne Clémence Guetté.

Du « journalisme raciste » pour Paul Vannier, député LFI du Val d’Oise. Enfin, le toujours très connecté Thomas Portes n’y va avec le dos de la cuillère : « Vous êtes à vomir ! », du « racisme ordinaire ».

Soucieuse de ne pas en rajouter, la chaîne Public Sénat a réagi sobrement à la polémique via Pure Médias : « La journaliste de Public Sénat a fait preuve de professionnalisme en analysant la position d’une candidate à l’aune des thématiques qu’elle a décidé de mettre en avant, en l’espèce la Palestine ».

6 millions d’euros disparus : Méfiez-vous des fausses vidéos

Interviews fictives de personnalités, fausses vidéos, promesses de « gagner énormément d’argent ». Attention aux nouvelles arnaques. Une Française en a fait l’amère expérience. Plus de 90 000 euros d’investis. Et plus aucune nouvelle. Elle a tout perdu. Pour un homme d’affaires, ce fut bien pire encore.

Tout démarre en mars 2023, quand cette femme se laisse séduire sur Facebook par une publicité mettant en avant les mérites d’une plateforme de trading. « Bernard Arnault, Elon Musk ou Léa Salamé, je ne sais plus », vantent le succès de celle-ci. Des interviews vidéos, des deep-fakes (fausses vidéos), circulent. Jamel Debbouze, Francis Cabrel et Elise Lucet apparaissent dedans. Ils assurent avoir eux-aussi misé cette plateforme. Histoire de vous mettre en confiance. Il n’en est rien.

Sauf que cette Française succombe aux charmes des annonces. En quelques clics, la voilà contactée par une fausse tradeuse. Un numéro basé au Luxembourg n’éveille pas ses soupçons. La plateforme s’appelle Nixse, une société de trading créée en 2020 et installée à Taïwan. C’est exotique mais ça ne freine pas la nouvelle cliente. 800 euros, d’abord. Pour de « petits trades » : l’or, le pétrole… De petits gains aussi. Alors la tradeuse lui propose de gagner plus gros, plus vite.

4000 à 5000 euros de gains mais avec une mise de 20 000 euros ? Banco. Sauf que notre cliente est réticente, alors c’est la tradeuse qui lui annonce avancer l’argent ! Incroyable mais vrai. Sauf que cet argent est bloqué. En confiance, la jeune femme piégée se met à boursicoter seule. En confiance, elle mise, encore et encore. Elle accumule 500 000 euros sur différents comptes. Jusqu’à vouloir récupérer son pactole…

En septembre dernier, elle souhaite assurer et récupérer son capital investi : 90 000 euros. L’argent a disparu, la tradeuse aussi. La jeune femme arnaquée saisit le médiateur bancaire. Son avocat, spécialisé dans ces affaires, a reçu « 600 dossiers » depuis 2023, provenant de « tous les profils, de l’homme d’affaires au smicard », avec un préjudice moyen approchant les 120 000 euros. Colossal. Un chef d’entreprise a même perdu 6 millions d’euros…

Mbappé au Real Madrid ? « Rien à foutre ! »

Le feuilleton à rallonge (plus de 3 ans que ça dure…) du départ de Kylian Mbappé du Paris-Saint Germain ne plaît pas à tout le monde. Après la large défaite de Montpellier face au PSG (2-6), son entraîneur n’a pas caché son étonnement devant une question d’un journaliste.

« Est-ce qu’il y a une part de soulagement de se dire que Kylian Mbappé ne sera plus là la saison prochaine ? », avance un journaliste en conférence de presse. Réponse laconique de Michel Der Zakarian, via une moue dubitative : « J’en ai rien à foutre… Qu’il ne soit plus là. Il n’est plus là, il n’est plus là, ce n’est pas grave. »

Une sortie médiatique dans le plus pur style Der Zakarian, mais qui a eu le mérite de faire plaisir à beaucoup de fans de football, lassés de n’entendre parler que du départ de France de Kylian Mbappé.

La séquence ne s’est pas arrêtée là. « Son match, vous le jugez comment ? », tente à nouveau le journaliste. Michel Der Zakarian reste stoïque et factuel : « Il nous a mis trois buts. On sait que quand on lui le laisse le temps… Il a un talent, il l’a mis où il fallait.»

L’entraîneur de Montpellier aurait préféré qu’on lui parle de l’opération maintien de son club, actuellement 14e de Ligue 1, avec un seul point d’avance sur le barragiste, le FC Nantes.