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Liste des Bleus pour l’Euro 2024 : « l’ange » N’Golo Kanté de retour

Il n’a plus joué avec les Bleus depuis le 3 juin 2022, en Ligue des Nations. Il a disparu des écrans radars du football européen. Mais il est de retour et cela donne le sourire à tout le monde. N’Golo Kanté, 33 ans, revient en Equipe de France pour jouer l’Euro 2024.

La liste des 25 joueurs de Didier Deschamps vient d’être communiquée en direct dans le 20 heures de TF1. Une tradition, désormais.

Si le sélectionneur a fait appel à un seul « petit nouveau », l’ailier Bradley Barcola, 21 ans, très performant avec le Paris-SG, la surprise vient d’ailleurs.

Le joyau formé à Suresnes (Hauts-de-Seine), « NG », alias N’Golo Kanté, revient aux affaires deux ans après. Deux saisons entre grosses blessures et départ en Arabie Saoudite, à Al-Ittihad. Mais toujours cette même personnalité attachante et adorée. Adorée au point d’avoir sa propre chanson dans le car des Bleus.

Il y a peu, un enfant est venu le serrer dans ses bras, bravant le cordon de sécurité, N’Golo Kanté a insisté pour tout de même lui offrir un autographe. Gentleman.

En conférence de presse, Didier Deschamps n’a pas tari d’éloges au sujet du milieu de terrain : « Avec NG, peu importe la situation, il n’y a jamais de problème. C’est un ange. Tout le monde l’aime bien. Il n’a pas de garanties. En étant honnête, les sept milieux de terrain peuvent être titulaires. NG aura la place qu’il méritera ou que je lui donnerai. Il a un statut et ça pèse. Mais c’est NG, et NG ça va, ça va tout le temps. »

N’Golo Kanté, le porte-bonheur dont les Bleus auront bien besoin dans cet Euro particulièrement relevé. La compétition démarre le 14 juin, en Allemagne.

Nouvelle-Calédonie : l’Azerbaïdjan manœuvre pour déstabiliser la France

Un climat de guerre civile, un gendarme décédé et plusieurs villes de Nouvelle-Calédonie méconnaissables. Triste bilan après quelques jours de tentatives de déstabilisations. D’abord surprenante, cette situation devient plus lisible désormais pour les autorités françaises.

L’Azerbaïdjan est principalement visée. Mais aussi la Turquie. Les deux gouvernements sont soupçonnés d’avoir instrumentalisé les indépendantistes calédoniens pendant des mois. La DGSI en a les preuves, Gérald Darmanin, le ministre de l’Intérieur a fini par en parler publiquement.

Profondément « choqué », il explique clairement que « l’Azerbaïdjan essaye d’utiliser le dossier calédonien pour répondre à la défense des Arméniens et du massacre des Arméniens par la puissance azerbaïdjanaise ». L’Arménie, petit pays de 3 millions coincé entre la Turquie et l’Azerbaïdjan, a fait face à l’épuration ethnique de sa population arménienne basée en Artsakh l’année dernière. 130 000 habitants déplacés de force, sans que la communauté internationale ne lance de représailles envers l’Azerbaïdjan. La France a décidé d’aider militairement cet allié de longue date.

Quid des relations Nouvelle-Calédonie et Azerbaïdjan/Turquie ? Le Congrès de Nouvelle-Calédonie et l’Assemblée nationale de l’Azerbaïdjan ont signé un mémorandum de coopération mi-avril. De quoi faire réagir là-aussi Gérald Darmanin, soucieux de défendre les intérêts de la France : « Il ne m’avait pas paru évident que l’Azerbaïdjan avait un intérêt dans le Pacifique Sud ».

Devant la commission des lois de l’Assemblée Nationale, il a évoqué « l’ingérence extrêmement néfaste » de l’Azerbaïdjan du dictateur Alyiev. Pays qui a encore chuté dramatiquement cette année dans le classement RSF des droits de la presse et de la liberté d’expression.

Dans la foulée, le ministre de l’Intérieur a annoncé que cinq « radicaux et violents » sont placés en résidence surveillée, tous membres de la CCAT, une organisation indépendantiste.

À ce sujet, une manifestation organisée par la CCAT a vu flotter un drapeau de l’Azerbaïdjan récemment. L’organisation est née quelques mois après la création du « Groupe d’initiative de Bakou », qui lutte contre le colonialisme…

À ce sujet, le député de la Vienne Sacha Houlié se montre ferme sur France Info : « Ne soyons pas aveugles face aux ingérences. En Nouvelle-Calédonie, l’Azerbaïdjan soutient, notamment financièrement, des activistes violents. Ces ingérences étrangères visent à déstabiliser la France en Indo-Pacifique et appellent une réponse implacable. »

Dans le même ordre d’idées, le 1er mars dernier, des représentants indépendantistes se sont rendus à une conférence internationale sur la décolonisation à Istanbul (Turquie). Les frais de transport de la délégation kanak ont même été payés par les services secrets de l’Azerbaïdjan. De cette réunion, une lettre ouverte adressée à Emmanuel Macron dénonçant les « dérives colonialistes de la France » a même été lue.

Autre épisode clé, à l’automne dernier, le contre-espionnage français a déjoué une opération menée par Bakou contre la visite du ministre français des Armées à Nouméa. Sans parler des multiples attaques d’armées numériques orchestrées par Bakou et Ankara.

Affaiblir l’État français ou simple réponse au soutien de la France à la démocratie chrétienne arménienne ? Guerre politique, de religion ou sociétale ? Priorité au retour à l’ordre côté français. Le Premier ministre Gabriel Attal a jugé grave la situation, suite à un « déchaînement de violence inouïe ».

Attaque du fourgon : la profonde tristesse d’un père, « j’entends la voix d’Eric Dupond-Moretti, et j’ai compris »

Un drame familial terrible. Suite à l’attaque du fourgon pénitentiaire, mardi matin, dans l’Eure, c’est une famille entière qui a perdu un de ses membres. Un futur père de famille est décédé, abattu par des meurtriers qui avaient prémédité cette évasion.

Pour France Bleu Normandie, Dominique Garcia, le père de l’agent pénitentiaire Arnaud Garcia, témoigne. On apprend notamment que son fils, âgé de 34 ans, allait à son tour devenir père. « Huit ans qu’il attendait cela avec sa femme »… L’épreuve est immense.

Le papa donne les détails de la situation familiale et professionnelle de son fils : « Il avait rencontré des très bons collègues avec qui il s’entendait très bien. Donc il était heureux de vivre, il avait la chance d’avoir une femme agréable, de créer une famille, il habitait à côté de chez nous… C’est notre fils unique, donc je l’ai mis dans une bulle toute sa vie. Et la bulle a explosé. »

Après 39 ans en tant que gendarme, ce monsieur croit fort en la justice. Même si la colère est totale : « Je suis sous le coup de la colère. Il ne verra pas son bébé. On ne saura que dans dix jours si c’est un garçon ou une fille. Je tâcherai de l’élever avec sa maman bien sûr, comme on a fait pour notre fils. Mais, j’ai un déchirement qui fait très mal. »

Une famille détruite. Une femme enceinte forcément « dévastée ». Dominique Garcia témoigne : « J’ai dû l’emmener chez le médecin, parce qu’elle est enceinte et elle refuse de manger, elle n’a pas faim. Je m’occupe de tout, je lui ai dit ‘T’inquiète pas, on est à deux’. Au niveau média, j’ai canalisé un peu tout ça pour éviter qu’elle soit perturbée. On attend les cérémonies, l’inhumation, et après, on verra. »

Un coup de téléphone, le temps qui s’arrête. Mais d’abord l’inquiétude de sa belle-fille, mardi, inquiète. Elle l’appelle : « Elle me dit ‘Dominique, regardez la télé, Arnaud ne répond pas au téléphone’. Je vois deux morts, trois blessés. J’appelle sur son portable, rien. J’appelle le centre qui s’occupe des transfèrements, on me dit qu’on me rappelle. Au bout de dix minutes, mon téléphone sonne et j’entends la voix d’Eric Dupond-Moretti (le ministre de la Justice), et j’ai compris. J’ai fait 39 ans en gendarmerie, j’ai dû annoncer une vingtaine de fois à des familles le décès d’un membre. Donc j’ai compris. Ce n’est pas pour me dire que le gamin était parti ramasser des fraises. »

Et que dire du pressentiment de son fils Arnaud au moment de partir travailler ce matin-là ? Il se confiait alors à sa femme : « Je la sens pas cette journée, je la sens pas »…

Qui a dit « Marseille n’est plus vraiment une ville française ? »

C’est la polémique du jour. Pas besoin de laisser du suspense, invité de la matinale de BFM TV, c’est Éric Zemmour qui accapare l’attention. Interrogé au sujet du trafic de drogue qui gangrène la France, l’homme politique a fait vivement réagir.

« Vous savez qu’en France, aujourd’hui, il y a le double de points de deal que de McDonald’s ? » Poursuivant : « Et pourquoi il y en a partout ? Parce que Emmanuel Macron a répandu l’immigration partout en France. » Certains commentaires publiés sous l’extrait vidéo sur X plaisantent de cette comparaison : « J’ai toujours pensé qu’il y avait trop de fast food en France »…

Corrélation entre trafic de drogue et immigration, un lien évident selon Eric Zemmour. Un vaste sujet qui aurait mérité un peu plus d’explications, notamment d’évoquer l’impact de la pauvreté. De même, la question de la légalisation du cannabis aurait pu lui être à nouveau posée afin de régler ou non le problème du trafic de drogue.

« Pourquoi Marseille est le coeur de tout ça ? Parce que Marseille n’est plus vraiment une ville française. C’est encore sur le sol français mais la population ne vit plus là-bas selon les canons français. »

Forcément, sur les réseaux sociaux, les commentaires outrés pleuvent : « Vous ne connaissez rien au sujet », « vous faites des liens là sortis de nulle part » ou encore « rien à voir. C’est le résultat de 50 ans de prohibition. Il n’y a plus de points de deal au Canada ».

Cristiano Ronaldo dévoile les secrets de sa longévité

39 ans et toujours aussi performant. Ou presque. La terreur des défenses, la légende du football, l’icône portugaise Cristiano Ronaldo continue de briller sur les pelouses saoudiennes. Avec son physique parfait, ses dents blanches et sa réussite dans tous les domaines, forcément, on le questionne sur sa façon de faire.

Le travail, le travail et encore le travail ? Pas uniquement. Cristiano Ronaldo s’est confié au quotidien catalan Mundo Deportivo. Ce média révèle que CR7 « ne parle plus après 22 heures, même au téléphone ». Le quintuple Ballon d’Or se montre très clair à ce sujet : « À partir de ce moment-là, ne m’appelle surtout plus ! »

Pourquoi cette règle si rigoureuse ? « J’aime donner du repos à mon cerveau. En tant que footballeur professionnel, il faut un dévouement total. Il ne s’agit pas seulement de deux heures d’entraînement. Je vis pour qui je suis, pour ma carrière de footballeur. Mais bien sûr, j’aime aussi passer du temps avec ma famille, aller au cinéma ou aller au restaurant. Chaque athlète a ses propres caractéristiques ou besoins. »

Tout couper à partir de 22h pour mieux se lever tôt ? C’est l’idée. Et ça correspond à ce que racontait récemment un ancien coéquipier de Manchester United en 2007, le Brésilien Anderson : « Nani et moi avons vécu dans la maison de Cristiano Ronaldo pendant près d’un an. L’entraînement avait lieu à 9h30, mais parfois nous devions y aller à 6h30, parce que Ronaldo était au club et que nous l’accompagnions. Nani et moi dormions sur les brancards et attendions que son travail commence. »

Nicolas de Tavernost (M6) rebondit déjà chez Rodolphe Saadé (CMA Medias)

On l’avait quitté lors d’une fête grandiose organisée par M6 pour son départ fin avril. Annoncé à la retraite, Nicolas de Tavernost n’aura pas mis longtemps à en sortir. Il rejoint la filiale médias de l’armateur CMA-CGM, propriété de Rodolphe Saadé.

À 73 ans, l’ancien patron du Groupe M6 fait un pied de nez à ceux qui le voyaient couler des jours paisibles. Il devient vice-président de CMA Médias, qui regroupe notamment La Tribune, La Provence… et bientôt BFMTV et RMC (Altice Médias).

Après avoir dirigé pendant 37 ans le groupe M6, Nicolas de Tavernost se lance un nouveau défi. C’est par un communiqué ce mercredi que le groupe dirigé par le franco-libanais Rodolphe Saadé a confirmé la rumeur insistante.

S’il occupera le poste de vice-président de CMA Médias, il prendra aussi la présidence du comité stratégique. CMA-CGM attend de lui qu’il mobilise « son expérience pour assister le groupe dans ses activités médias, dans le choix des investissements et la conduite des opérations », précise le communiqué.

Avec l’exceptionnelle expansion de l’armateur marseillais dans le monde des médias, nul doute que Nicolas de Tavernost aura beaucoup de travail. Et des retrouvailles avec M6 restent toujours possibles puisque CMA-CGM est déjà actionnaire du groupe. Tandis que certaines rumeurs indiquent un intérêt de Rodolphe Saadé pour le rachat global de l’entité… À suivre.

Du grand Zidane, passeur décisif pour son retour à Bordeaux (vidéo)

Un charisme bien supérieur à la moyenne. Une arrivée de superstar. Des micros tendus de toute part. Des téléphones brandis pour immortaliser chaque instant. Zinedine Zidane est de retour à Bordeaux. Pour un match caritatif au stade Chaban-Delmas, au Parc Lescure. La pelouse de ses premiers grands exploits.

Dés son arrivée dans le vestiaire des Girondins puis du Variétés Club de France, Zizou émerveille. Même dans les yeux d’anciens professionnels, ça pétille. L’ancien compère de France 98 Laurent Blanc le salue chaleureusement. L’ancien marseillais Daniel Van Buyten demande un selfie. Christian Karembeu est aux anges. Cette vidéo du VCF, où l’ancien coach du Real Madrid salue ses camarades de jeu un par un, totalise déjà en quelques heures plus d’un million de vues.

À 51 ans, Zizou n’a rien perdu. Ou presque. Oui, un banc. Mais ça, il pourrait le retrouver aussi prochainement. Côté terrain : Dribbles chaloupés, technique en mouvement intacte et passe décisive, rapidement, pour lancer le match. Un service tout en toucher pour Pedro Miguel Pauleta, « l’aigle des Açores », autre merveille du football passée par les Girondins de Bordeaux. Et ça fait but ! De l’élégance, de la classe, merci pour le spectacle. Après une vaste revue d’effectif des deux côtés, les Girondins l’emporteront 5 buts à 3. Pour l’anecdote.

Oui, le rythme n’est pas hyper élevé, oui, ça rigole plus que ça ne joue la victoire finale. C’est le principe de ces matchs caritatifs avec d’anciennes gloires.

Ce soir, le match se jouait à guichets fermés, plus de 25 000 spectateurs pour les 100 ans de Lescure. Une réussite totale à laquelle ont également participé d’autres immenses gloires : Laurent Blanc, Fabien Barthez, Marius Trésor, Yoann Gourcuff ou Alain Giresse. Pour ne citer qu’eux.

La chaîne France 24 finalement pas menacée de fermeture ?

C’est le sujet de discussions numéro 1 dans les couloirs de France 24 depuis hier. À Issy-les-Moulineaux, l’inquiétude demeure. Le rapporteur de la mission sur le service public et président de la commission sur l’attribution des fréquences TNT avait laissé entendre que France Info allait remplacer France 24. Avant de rétropédaler ce matin.

Invité de « Télématin » sur France 2, ce mardi, le député Quentin Bataillon fait machine arrière. Ou tout du moins, il rassure la rédaction de France 24.  Selon lui, la marque et les fréquences de France 24 resteront en vie.

Le député Renaissance avait d’abord insisté au micro de France Info pour « pousser » la chaîne d’information « à l’international », poursuivant : « pour remplacer éventuellement France 24 et avoir cette attraction nationale et internationale ». Les mots avaient été clairs. Même s’il fallait pour cela attendre « une réforme structurelle ».

Levée de boucliers, messages sur les réseaux sociaux, en moins de 24 heures, les journalistes s’organisent pour mener la fronde anti-Bataillon. Notamment Vanessa Burggraf, directrice de France 24, elle aussi surprise de cette annonce : « Remplacer quatre chaînes d’information en français, en anglais, en arabe et en espagnol, conçues pour des audiences internationales ? Monsieur Quentin Bataillon, c’est méconnaître nos spécificités. Heureusement, ce n’est pas le projet de l’Etat actionnaire qui mesure l’importance de France 24 ! ».

Face au tollé, Quentin Bataillon joue l’apaisement. Sur France 2, il n’hésite pas à se contredire : « Ce n’est pas supprimer une chaîne ! Au contraire, c’est pouvoir mettre en commun les équipes et mettre en commun les moyens. Ça veut dire qu’à aucun moment on remet en question la marque et les fréquences de France 24. Ils sont connus et reconnus pour leur expertise internationale et leurs réseaux ».

De quoi convaincre la rédaction de France 24 ? Il précise : « Ce n’est même pas une fusion des rédactions. C’est une mise en commun des rédactions. Il faut qu’on puisse puiser dans leurs expertises. » Alors, plutôt fusion ou « mise en commun » des rédactions ? Il va falloir préciser les définitions de ces termes. Tout cela reste très ambigu. Et maladroit.