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Ukraine : Un cannibale envoyé sur le front

Nouvelle polémique sur le front russe. Ce n’est pas nouveau, la Russie fait appel à des prisonniers pour aller combattre en première ligne en Ukraine. Avec à la clé une remise de peine s’ils survivent… Mais aujourd’hui, une nouvelle recrue fait beaucoup parler.

Les médias russes s’inquiètent de l’arrivée d’un certain Dmitri Malyshev. Exfiltré d’une peine de prison de 25 ans. Son profil inquiète particulièrement. Cet homme avait été emprisonné pour avoir tué, démembré et cuisiné un homme ! Rien que ça. Sur fond de querelle homophobe, il aurait même cuisiné son cœur avant de le manger. Un film d’horreur, ou pire. Du cannibalisme.

Originaire de Volgograd, voilà Dmitri Malyshev sur le front ukrainien. Les médias russes retracent son parcours jusqu’à ses derniers drames. Il était appelé le « briseur de cœur »… Un tueur capable de tué « à coup de pied de biche », « d’arracher un cœur » puis de le « faire frire avec des légumes et de le manger » ! Filmant le tout sur son téléphone…

Contacté par plusieurs médias, Malyshev a récemment tenu à s’excuser de ses gestes, « réalisés sous l’emprise de l’alcool ». Comme s’il était encore possible de le réhabiliter.

Condamné depuis 2015 à cette lourde peine de 25 ans de prison, voilà le meurtrier dans la nature. En Ukraine. Auprès d’autres soldats russes. Mais si son histoire apparaît actuellement dans les médias russes, c’est parce que ce soldat « cannibale » est à l’hôpital. Blessé en début d’année 2024.

« Lors d’un assaut, une grenade m’a touché. Ma mâchoire est cassée, il y a des éclats d’obus dans mon genou et mon bras gauche », a-t-il confié.

Sa sortie de prison et son engagement en Ukraine dans l’armée russe fait écho à d’autres publications de médias russes sur des citoyens sortis de prison par le gouvernement pour s’engager sur le front.

Selon Olga Romanova, directrice d’un groupe indépendant de défense des droits des prisonniers, la Russie a probablement recruté 100 000 personnes au sein de ses geôles pour combattre en Ukraine. Parmi eux, Vladislav Kanyus, condamné en 2022 à 17 ans de prison pour avoir tué sa petite amie deux ans auparavant