Vidéo : les fils Trump, braconniers en Afrique et protégés par papa

08 mars, 2016 / Jerome Goulon

Adeptes de la chasse aux espèces protégées en Afrique, Eric et Donald Jr.Trump publient les clichés de leurs trophées sur les réseaux sociaux. Mais s’ils indignent la Toile, leur père, Donald Trump, invoque le 2e amendement pour défendre leurs actes.

 

Faisant bondir les associations de protection de la nature, la chasse aux grands animaux protégés est un passe-temps réservé aux supers riches en quête de sensations fortes. Une activité illégale décriée mais peu condamnée, comme le rappelle l’histoire de Walter Palmer, ce dentiste du Minnesota qui avait tué, en juillet 2015, le célèbre lion Cecil contre un chèque de 50 000 dollars. Un acte cruel, blanchi par les autorités du Zimbabwe, qui avait provoqué l’indignation des internautes.

Comme ce dentiste du Minnesota, les rejetons de Donald Trump braconnent sur les terres africaines depuis de nombreuses années, comme le dévoile une vidéo d’un safari meurtrier, relatant leurs exploits macabres au Zimbabwe en 2011.

Sur cette vidéo, on aperçoit Eric et Donald Jr Trump poser aux côtés de cadavres de léopard, blaireau, rhinocéros, buffle ou pire, d’un crocodile pendu. Si ce passe-temps choque, une pétition ayant été lancée pour que les fils du candidat à la Maison Blanche cessent leurs activités, Donald Trump va jusqu’à les défendre, invoquant le 2e amendement des États-Unis, autorisant le port d’arme à feu :  « Mes fils aiment chasser. Ils sont membres de la National rifle association (puissant lobby des armes à feu aux Etats-Unis), très fièrement. Je suis un grand croyant dans le deuxième amendement. »

Une excuse bidon pour défendre les activités macabres de ses rejetons ? En décembre 2015, les États-Unis ont classé les lions d’Afrique parmi les espèces en danger : il ne resterait que 20 000 spécimens dans le monde. Cependant, le braconnage demeure une activité lucrative pour certains organisateurs, la chasse des espèces protégées, prisée par les Occidentaux, étant bien payée et malheureusement peu poursuivie en justice.