La chronique de Nicolas Canteloup sur les attentats saluée sur Twitter

16 novembre, 2015 / Jerome Goulon

Ce lundi matin, Nicolas Canteloup a tenu a assurer sa chronique « Revue de presque » sur Europe 1. Une chronique restée sobre et grave face aux événements tragiques qui ont touché la capitale.

Au coeur de l’édition spéciale animée par Thomas Sotto, l’humoriste s’est approprié le ton posé de Guy Carlier pour aborder l’actualité : « c’était vendredi, l’amour avait le son d’un petit sms inquiet qu’on a tous reçu ‘t’es où ?' » suivi d’un ‘rentre vite, il y a des fusillades dans Paris' » avant de faire remarquer au studio que « dans Kalach, il y a le mot lâche« .

Bien sûr, l’humoriste n’a pu s’empêcher de se moquer de ce kamikaze belge qui « se fait exploser tout seul comme un con aux abords du stade de France, sans blesser même une merguez ou une barquette de frites » et dénoncer l’injustice : « pour une fois que la France met une branlée à l’Allemagne, personne n’en parle ».

Avant de poursuivre : « À ceux qui disent que ceux qui ont fait ça sont des chiens, je dirais : vous êtes gentils, vous arrêtez d’insulter mon clebs ». Et, à travers cette pastille, fais passer un message : « Daech nous traite de chiens d’infidèles. Bah vous avez raison. Je suis infidèle parce que j’aime un resto puis j’en aime un autre. J’aime une musique et puis j’en aime une autre. J’aime ma femme et puis… j’aime regarder en passer une autre. »

Cette chronique a chamboulé les réseaux sociaux après que Nicolas Canteloup termine par ces quelques phrases : « La France, elle est rousse, elle est brune, elle est blonde, elle est black. Elle porte la kippa, le sarouel, le chapelet de prières ou même rien ! Elle est gay, elle est hétéro. Mais surtout, elle t’emmerde la France. Elle t’emmerde en terrasse, devant une bière ou un thé vert. Et le petit serveur italien il t’emmerde aussi tout comme le barman marocain et le cuistot chinois. Et sache Daesh que je suis allé voir le petit plongeur pakistanais en cuisine et figure toi qu’il t’emmerde aussi. Chapeau Daesh, tu as réussi une belle unité nationale. »

 

 

Nicolas Canteloup a également tenu a laissé un message « en son nom » après cette chronique pour saluer l’inspiration de ses deux auteurs