Canal Football Club : le coup de gueule de Pierre Ménès après Bastia-Ajaccio

23 novembre, 2015 / Jerome Goulon

La polémique sur la Marseillaise avant la rencontre SC Bastia-Gazélec Ajaccio n’a pas été du goût de Pierre Ménès. Le chroniqueur l’a fait savoir en poussant un coup de gueule sur le plateau du Canal Football Club dimanche soir.

 

Alors que le monde du sport rend hommage aux victimes des attentats de Paris en faisant résonner la Marseillaise sur tous les terrains, l’hymne français a bien failli ne pas retentir dans le stade Armand-Cisari de Bastia.

Vendredi, dans un communiqué, les dirigeants Bastiais avaient annoncé qu’il n’y aurait ni minute de silence, ni Marseillaise pour rendre hommage aux victimes des attaques de la capitale. Après une intervention des élus locaux, Ghislain Printant avait fait savoir que l’hymne national serait bien entonné sur le terrain avant la rencontre Bastia-Ajaccio. Si l’hymne national a été respecté par l’ensemble du stade, dans le silence, le principal groupe de supporters du club de Bastia a boycotté l’avant-match pour arriver dans les tribunes après la Marseillaise.

Chamboulé par ce manque de respect vis à vis des victimes des attentats, Pierre Ménès a tenu à pousser un gros coup de gueule à l’encontre des supporters et des dirigeants bastiais, dimanche, sur le plateau du Canal Football Club : « C’est le seul stade en Europe où on s’est demandé si la Marseillaise n’allait pas être sifflée, a dénoncé le chroniqueur. J’ai l’impression que tout le monde trouve ça normal. Sans la pression des politiques, qui ont plus de jugeote que les dirigeants de ce club, la Marseillaise n’était même pas prévue au programme. Je suis effaré que ça ne scandalise pas les gens ! »

Pierre Ménès a également fustigé le club qui « joue en championnat de France » :« On a eu l’impression qu’il y a eu trois coups de pistolets à eau dans Paris. ces gens n’ont aucune conscience ! Ça me dégoûte à un point que vous ne pouvez même pas imaginer !« 

Entrevue vous propose de découvrir le coup de gueule de Pierre Ménès.