Ourika-Booba : Drogue et violence, succès mondial

08 avril, 2024 / Thibaud Vézirian

Il arrive toujours là où on ne l’attend pas. C’est l’histoire d’un succès fou, et cette fois, pas dans le rap. Booba, co-producteur et acteur de la série « Ourika », n’a pas fini de se targuer de cette réussite sur ses réseaux sociaux.

Actuellement top 3 des séries les plus vues dans le monde sur Amazon Prime Vidéo, Ourika est déjà attendue par ses fans pour une saison 2, 3 et 4…

« Évidemment, ça a été construit sur plusieurs saisons », confirme Booba au micro d’AlloCiné lors du festival Séries Mania à Lille. « Pourquoi ? Parce qu’en fait, comment parler du trafic de drogues et des problématiques qui l’entourent en une seule saison ? C’est évolutif, « Ourika » a vocation de parler d’autres territoires, d’autres drogues, d’autres trafics, d’autres problématiques. On y a pensé. »

Co-écrite par Booba et Clément Godart, un ancien policier qui a travaillé pendant plus de 20 ans à Paris, cette série policière très noire bénéficie d’un très bouche-à-oreille. La série s’est classée en tête des visionnages en France, en Italie, au Cameroun, au Maroc ou au Sénégal. Top 3 dans le monde. Une prouesse.

« C’était nouveau pour moi, c’était un challenge. Ça fait des années qu’on me propose des scénarios, des films, j’ai toujours refusé », poursuit Booba au micro de RTL. « Ce qui change là, c’est que je suis à la réalisation. J’avais moins peur du résultat, de me retrouver dans un truc qui ne me plait pas. »

Dans la série « Ourika », Booba joue le rôle de Métis, un trafiquant d’abord aperçu en cellule. L’objectif : sensibiliser à la dureté du monde de la drogue. Des drogues accessibles facilement à tous, désormais. « La drogue c’est d’actualité depuis un bon moment. À l’époque, la cocaïne était plus tabou, plus difficile à trouver. Dans les quartiers, c’était mal vu d’en vendre, c’était vendre la mort. Ça a beaucoup changé. Aujourd’hui, c’est devenu des bonbons. »