Trump réitère ses diatribes anti-immigration lors d’un meeting post-Verdit

07 juin, 2024 / Entrevue

Lors de son premier meeting de campagne depuis sa condamnation pénale, Donald Trump a vivement critiqué la politique migratoire de son rival Joe Biden. Il a dénoncé ce qu’il appelle la « politique d’ouverture des frontières » de Biden, malgré les récentes mesures restrictives annoncées par le président démocrate.

Mardi, Joe Biden a déclaré qu’il empêcherait les migrants entrés illégalement aux États-Unis de bénéficier du droit d’asile lorsque leur nombre dépasse les 2 500 par jour pendant une semaine, une situation qui prévaut actuellement. Biden a également facilité les expulsions vers le Mexique, sauf dans quelques cas rares. Ces restrictions resteront en vigueur jusqu’à ce que le nombre d’entrées illégales passe sous la barre des 1 500 par jour.

« Le premier jour de mon mandat, j’annulerai le décret scandaleux de « Joe l’escroc » », a déclaré Trump devant une foule enthousiaste en Arizona, un État clé du sud-ouest, frontalier du Mexique. Il a qualifié la politique de Biden de « pro-invasion », « pro-trafic d’enfants » et « pro-trafiquants de drogue ». Trump a promis de mettre fin à toutes les politiques d’ouverture des frontières de l’administration Biden.

À l’approche de la présidentielle de 2024, l’immigration est devenue un enjeu central. Les républicains accusent Biden de laisser une « invasion » se produire à la frontière. Trump a promis des mesures de rétorsion, telles que l’imposition de droits de douane aux pays qui n’endiguent pas le flux de migrants vers les États-Unis. « On a un grand pouvoir économique », a-t-il déclaré. « Si la Chine ou un autre pays se comporte mal, on a ce que l’on appelle des droits de douane qui font très mal. »

Cet événement marquait le retour de Trump sur la scène politique après sa condamnation fin mai pour falsification comptable dans une affaire de paiements dissimulés à une actrice de films pour adultes.

Selon les sondages, l’immigration est l’un des sujets les plus menaçants pour la réélection de Biden. En 2020, Biden n’avait remporté l’Arizona qu’avec une avance de 10 000 voix.