EXCLU – Miss France : l’élection est-elle truquée ? Révélations très troublantes…

18 décembre, 2021 / Jerome Goulon

« Tous les ans, il y a du favoritisme à Miss France ! »

Par Jérôme Goulon. Alors que Diane Leyre, Miss Île-de-France, a été élue Miss France 2022 sur TF1, des soupçons de triche pèsent régulièrement sur l’élection de Miss France. Une ex-candidate à l’élection de Miss Nord-Pas-de-Calais nous a contactés à la rédaction. Révoltée par les pratiques des comités régionaux et de la société Miss France, elle souhaite dénoncer publiquement le favoritisme et l’injustice qui, selon elle, règnent chaque année lors des élections des Miss régionales et de Miss France. Par peur de représailles, elle a tenu à conserver son anonymat. Une interview édifiante…

Interview réalisée par Jérôme Goulon (Twitter @JeromeGoulon)

Jérôme Goulon  : Quels liens avez-vous avec Miss France et que souhaitez-vous dénoncer ?
Une ex-candidate à l’élection de Miss Nord-Pas-de-Calais  : J’ai été élue Miss locale dans le Nord en vue de devenir   Miss-Nord-Pas-de-Calais, pour ensuite concourir à Miss France. Je préfère ne pas dire en quelle année, de peur que l’on me reconnaisse. Je ne suis pas en très bons termes avec le comité. Je tiens à dénoncer les dessous de l’élection de Miss France. Tous les ans, il y a de l’injustice ! 

Vous avez des exemples ?
Les Miss ne sont pas toutes traitées de la même façon. Le règlement stipule qu’on ne doit pas faire de photos dénudées, paraître sans sous-vêtements ou laisser apparaître une partie intime du corps. Mavéa Dupriez, Miss Halluin 2017, a été évincée par le comité régional quelques jours avant l’élection 2018 pour une photo d’elle où on ne voit pourtant rien. Elle a dû signer une lettre aux délégués de Miss Nord-Pas-de-Calais pour déclarer forfait suite à cette photo. Et je pense que le comité Miss France était au courant. Autre exemple : Charlotte Zabatta, Miss Bapaume 2017 et deuxième dauphine Nord-Pas-de-Calais 2017, s’est représentée l’année suivante mais a été destituée elle aussi en 2018 par le comité Miss France ( l’année où Annabelle Varane a été élue Miss Nord-Pas-de-Calais, Ndlr. ), alors qu’elle était l’une des favorites. Tout ça à cause d’une photo certes topless mais qui ne dévoile aucune partie intime. Il y a donc clairement du favoritisme, puisque Florentine Somers, élue cette année-là Miss Nord-Pas-de-Calais, n’a pas été évincée alors qu’elle avait fait des photos similaires.

Elle a été favorisée ?
Exactement  ! Florentine Somers, qui est arrivée un mois avant l’élection régionale d’octobre, connaissait tout le monde du comité alors qu’on ne l’avait jamais vue nulle part. Elle s’est pointée et a été élue Miss Dunkerquois, épreuve qualificative pour Miss Nord-Pas-de-Calais. Je sais que les filles candidates à l’élection ont découvert des photos d’elle où l’on voit une petite partie de ses seins. Cette photo a été montrée au comité Nord-Pas-de-Calais, qui l’a acceptée. Puis ils ont demandé l’avis de Sylvie Tellier, qui l’a aussi acceptée.

Donc c’est injuste ?
Oui, pourquoi la photo de Florentine Somers a-t-elle été acceptée alors que celles de Mavéa Dupriez et Charlotte Zabatta ont entraîné leur exclusion ? Tous les ans, il y a du favoritisme à Miss France !

Et Sylvie Tellier avait validé en personne la photo  de Florentine ?
Oui. J’ai appris par des candidates à la régionale 2019 que cette année, le soir de l’élection, Sylvie Tellier a fait un briefing en coulisses aux candidates de Miss-Nord-Pas-de-Calais. Elle a dit aux filles qu’elle avait vu les photos de Florentine Somers, et que tant qu’on ne voyait pas un téton ou une partie intime beaucoup plus prononcée, ce n’était pas grave. Dans ces conditions, pourquoi Mavéa Dupriez ou Charlotte Zabatta avaient-elles été exclues ? Car on ne voit pas de téton ni de partie intime sur leurs photos.

Selon vous, pourquoi le comité a-t-il été tolérant avec Florentine Somers ?
Car pour moi, cette année-là, c’est une blonde qui devait être élue Miss France. J’étais même persuadée que Florentine Somers allait gagner.

Pourquoi ?
Déjà, le fait que Sylvie Tellier ne l’ait pas éliminée malgré une photo du même style qui a été éliminatoire pour d’autres filles, c’était bizarre. De plus, Florentine Somers connaîsait Arnaud Sol Dourdin, le coach des Miss France. Elle avait fait une vidéo avec lui sur YouTube, bien avant de participer aux élections de Miss. Par ailleurs, elle connaissait William Cerf, le coiffeur et maquilleur des Miss, qui faisait partie du comité Miss France. C’était le meilleur ami de la sœur de Florentine. Ensuite, Florentine Somers, avant même d’être élue Miss Dunkerquois, était suive sur Instagram et Facebook par des Miss France comme Iris Mittenaere, Camille Cerf, Rachel Legrain-Trapani, et aussi par Arnaud Sol Dourdin.

Elle a finalement été éliminée tout de suite par le jury…
Oui, très bizarrement, elle a été éliminée par le jury, ce que personne n’a d’ailleurs compris. Les téléspectateurs trouvaient qu’elle ne méritait pas d’être éliminée si tôt dans le concours, et son élimination a fait un scandale sur les réseaux sociaux. La vérité, c’est que les soupçons de favoritisme sur elle se sont ébruités, et le jury n’avait d’autre choix que de l’éliminer…

Vous dites que cette année-là, c’est une blonde qui devait gagner Miss France. Pourquoi ? Les gagnantes sont choisies à l’avance selon la couleur de leurs cheveux ?
Oui ! L’année de l’élection de Maëva Coucke, les Miss étaient invitées sur la grande place de Lille pour rencontrer les gens et faire leur promotion. Et à ce moment-là, Sylvie Tellier a dit qu’elle souhaitait avoir une Miss France rousse pour l’année suivante, car ça faisait longtemps qu’elle n’en avait pas eu. Elle l’a répété au comité Nord-Pas-de-Calais, et ce dernier a fait en sorte de répondre aux besoins du comité Miss France, pour avoir plus de chances de gagner. Et c’est une rousse qui a été élue Miss France ! Pour Miss France 2019, Sylvie Tellier souhaitait obtenir une Miss France métisse ou une Miss des îles, d’où le fait qu’il y ait eu beaucoup plus de candidates métisses que les années précédentes. 

Vous avez l’impression que les jeux sont faits d’avance  ?
C’est ça ! Chaque année, c’est comme ça , et ça ne changera pas. En 2018, Annabelle Varane est arrivée un mois avant l’élection régionale de Miss Nord-Pas-de-Calais. Il y avait Meggy Pinte, grande favorite du concours, qui était là depuis un an et que tout le monde voyait gagner tant elle était belle. Et bien quatre jours avant l’élection régionale, elle a été destituée. Ils ont trouvé pour prétexte qu’elle avait participé à des concours de Miss concurrents à ceux de Miss France, alors que le comité Nord-Pas-de-Calais était au courant de cette histoire ! Son cas avait été accepté par la délégation régionale quasiment un an avant l’élection régionale. Pourquoi a-t-elle été évincée à quatre jours de l’élection ? 

Et pourquoi selon vous ?
Ils voulaient clairement que ce soit Annabelle Varane qui gagne et qui participe à l’élection de Miss France, pour faire le buzz, vu que c’est la sœur du footballeur champion du monde. Meggy Pinte était la plus grosse concurrente d’Annabelle Varane, donc ils l’ont éliminée. D’ailleurs, le règlement a changé depuis, et toutes filles s’étant présentées dans un autre comité peuvent être candidates à l’élection Miss France.

Les Miss ont l’interdiction de faire des photos trop dénudées. Trouvez-vous que le règlement est obsolète ?
Chacun a son avis. C’est comme avec la potentielle participation d’une transgenre, les avis sont partagés. Pour moi, dès qu’on est Miss, il vaut mieux ne pas faire trop de photos sexy. Ce qui m’embête en revanche, c’est le favoritisme, qui n’est pas normal. Le sentiment qu’on a, entre filles, est que nous sommes des figurantes. J’ai beaucoup de discussions avec des Miss, j’ai un retour des filles chaque année, et c’est l’impression que nous avons. Le but des comités locaux est de nous faire croire que l’on va être la gagnante, qu’il faut qu’on donne tout et qu’on ramène du monde. Du coup, des filles sont prêtes à dépenser de l’argent. C’est le but des comités.

De l’argent pour quoi ?
À mon époque, pour assister aux élections régionales, c’était 25 euros la place. Aujourd’hui, c’est monté jusqu’à 35 euros. Et il y a des filles qui ramènent plus de 300 personnes ! On n’a aucune place gratuite. Tout est à nos frais. Donc c’est un investissement pour nous-mêmes, la famille et les amis, mais de l’argent dépensé au final pour rien car ils savent très bien qui va gagner. 

Selon vous, dans les comités régionaux, l’élection est déjà jouée avant même que vous défiliez ?
Oui ! Chaque année, on sait très bien qui va gagner !

Certains vont rétorquer que vous nous dites tout ça car vous n’avez pas gagné, que vous êtes aigrie et que vous vous vengez. Que répondez-vous à cela ?
Ce n’est pas de la jalousie, car je ne participe plus à l’élection depuis quelques années. Donc quel est l’intérêt pour moi de faire ça au final ? Moi, tout ce que je veux, c’est dénoncer le favoritisme, car ils sont en train de briser le rêve de certaines jeunes filles.  

Si les filles savent qu’elles ne vont pas gagner, qu’est-ce qui les motive à concourir quand même ?
Certaines filles n’ont plus du tout de motivation, mais les places ont déjà été achetées, donc elles défilent quand même. D’autres filles se font tourner la tête par les délégués régionaux. Moi, on m’a pris à part dans une loge, et on m’a clairement dit : « C’est toi qui va gagner ! Il faut que tu ramènes du monde… Devant les caméras il faut faire ça, devant les journalistes il faut dire ça, etc. » Donc à force, on y croit. Ils ont vraiment les bonnes paroles. J’ai l’impression que c’est comme dans une secte. S’ils ont envie de vous poser la couronne sur la tête, ils le feront, car ils ont énormément de pouvoir. Et s’ils n’ont pas envie qu’une fille soit élue, ils font tout pour la destituer. Des fois, les Miss savent beaucoup de choses, mais on ne peut pas parler par crainte de représailles…

C’est pour ça que vous souhaitez rester anonyme ? 
Oui. J’ai peur que ça me bloque au niveau professionnel. Les délégués régionaux connaissent beaucoup de monde. Quand j’étais présente dans les coulisses et qu’on parlait des candidates qui avaient dénoncé les revers du concours à la presse, j’ai constaté qu’on leur donnait une réputation de filles jalouses et méchantes. Et puis, certaines filles sont mannequins et travaillent pour des agences qui elles-mêmes collaborent avec les comités. Donc elles peuvent se faire blacklister professionnellement si elles parlent publiquement.  

On vous demande de ne pas parler aux journalistes ?
Parfois, on nous dit de ne pas répondre à certaines questions des journalistes. Depuis quelques années, à chaque fois qu’une Miss est élue, on a un coaching le matin, et nos délégués régionaux nous disent ce qu’il faut dire et ce qu’il ne faut pas dire. Avant, les filles n’avaient pas ce briefing, sans doute parce qu’on leur faisait plus confiance…

Et les filles respectent les consignes de peur de se faire destituer ?
C’est ça ! On nous dit que si on dénonce certaines choses aux journalistes, ils nous feront une « réputation ». C’est ce qu’ils font déjà avec des filles comme Virgine Schodet, première dauphine de Camille Cerf à l’élection de Miss Nord-Pas-de-Calais et troisième dauphine derrière Iris Mittenaere l’année suivante. Elle avait parlé à l’époque, comme d’autres filles. En coulisses, les délégués régionaux parlent mal de ces filles-là, et elles ont une sale réputation. Comme je vous le disais, ils peuvent nous faire une mauvaise réputation professionnellement, car ils savent où on travaille et quelles études on fait.

Et du coup, les Miss ont peur de s’exprimer ?
Oui. J’ai su que l’année dernière, pas mal de filles se sont plaintes du favoritisme dont a bénéficié Florentine Somers. Résultat des courses, on les a traitées de jalouses, de méchantes et de mauvaises filles, tout ça parce que soi-disant, Florentine était une nouvelle et que ce n’était pas normal qu’on la traite comme ça. Au final, elle a été éliminée par le jury, 

Vous en voulez aux filles favorisées ou vous considérez que ce n’est pas de leur faute ?
Les vrais fautifs, ce sont les gens du comité. Mais d’un autre côté, certaines filles font des photos un peu sexy alors qu’elle savent très bien que ce n’est pas autorisé. Donc pour moi, soit elles mentent en disant qu’elles n’ont jamais fait de photos, et c’est donc de la triche, soit elles les font sachant que les comités régionaux ou le comité Miss France fermera les yeux, car elles sont dans les « petits papiers ».

Que représentent dans votre vie les concours de beauté ?
Pour moi, c’était un rêve d’enfance. Au début, je ne voulais pas me présenter car j’avais une image ringarde du comité. Mais j’ai été voir une élection de Miss il y a quelques années et je me suis rendue compte que ça avait quand même bien évolué. J’ai donc fait ce concours, qui m’a amené à l’élection régionale. Et après, on nous dit tellement de choses, on nous motive tellement, que ça devient un objectif pour nous,  et on fait tout pour y arriver. Le but des comités régionaux est d’être la meilleure élection régionale. Et c’est vrai que le comité Nord-Pas-de-Calais a un niveau de dingue par rapport aux autres régions. Et donc cette élection est devenue un rêve pour moi grâce à ce qu’ils nous ont dit. 

Comment les Miss vivent-elles les injustices ? Elles oublient ou bien ont du mal à passer à autre chose ?
Personnellement, je trouve que c’est dégueulasse pour toutes les filles qui se présentent. Je sais que des anciennes candidates comme Virginie Schodet ou Charlotte Depaepe, qui s’etait plainte de favoritisme en 2016 lors de l’élection de Laurine Maricau à Miss Nord-Pas-de-Calais, ont du mal à le digérer. Charlotte s’était par la suite rétractée car elle recevait des critiques et autres méchancetés. Aujourd’hui, elle a pris sa revanche en étant élue Miss Prestige Nationale.

Les Miss parlent peu en général. Votre témoignage reflète-t-il un sentiment général ?
Je pense que c’est un sentiment général ! Je peux vous dire que beaucoup de Miss, après les élections régionales, sont totalement dégoûtées de ce milieu ! En coulisses, il y a beaucoup de filles qui pleurent ! Chaque année, vous voyez des Miss partir sans dire au revoir, pleurer et dire qu’elles vont définitivement arrêter les concours de beauté ! 

Elles ne veulent pas retenter leur chance ?
Une élection régionale, on ne peut y participer que trois fois. Mais les filles sont tellement dégoûtées qu’elles ne veulent pas se représenter ou continuer dans ce milieu-là ! Je vous jure, c’est vraiment un dégoût qu’on a envers notre comité et nos délégués régionaux. Après tout ce qu’ils nous disent, quand on voit le résultat final et qu’on nous traite de méchantes car on ose se plaindre du favoritisme, alors qu’au final on a raison, on est vraiment dégoûtées ! 

Et vous, vous ne vous représentez pas ?
Non, je ne peux pas car j’ai arrêté depuis quelque temps. J’avais décidé de tout stopper après ma participation à la régionale. Et cela me paraissait insensé de continuer.

Vous considérez que le comité fait passer des filles pour des méchantes ou des jalouses parce qu’elles disent des vérités qui font mal ?
C’est exactement ça ! 

Et quand on fait voter les Français le soir de l’élection, c’est du vent ?
Carrément ! C’est n’importe quoi ! Dans notre région, on nous le dit clairement : une fille qui n’a aucun QI, qui est complètement bête par exemple, et bien même si le public vote pour elle à l’unanimité, elle ne sera jamais élus Miss France. Jamais Sylvie Tellier n’osera mettre une fille qui ne sait pas répondre à des journalistes. Donc pour moi, à l’élection de Miss France, le vote du public, c’est du pipeau ! Tant pour l’élection nationale que lors des élections régionales.

Vous avez côtoyé Sylvie Tellier ?
Oui, lors des élections régionales. Elle essaye d’être proche, de nous dire bonjour en coulisses lors de notre préparation. Elle vient nous parler un petit peu. Elle essaye quand même de garder ses distances, car si elle fait un regard de plus à une  fille et que cette dernière est élue, ça peut être mal perçu… 

Et quand elle vous voit, quel genre de conversation avez-vous avec elle ?
Juste avant le soir de l’élection, elle nous prend toutes à part pour faire un briefing. Elle veut savoir si on a fait des photos nues, si on a des enfants, si on est mariées. Elle veut vérifier que les filles aient bien respecté le règlement. Elle nous dit de profiter de notre soirée, nous rappelle qu’il n’y aura qu’une seule gagnante et qu’il n’y a pas de favoritisme. À ce sujet, le délégué régional du Nord-Pas-de-Calais, Dominique Vilain-Allard, répète chaque année au micro que l’élection n’est pas truquée. Mais pourquoi insiste-t-il autant sur le fait que ce n’est pas truqué ?

Et les Miss ne disent rien ? Elles n’osent pas se confronter à Sylvie Tellier ?
Oui, c’est hyper impressionnant, car on se retrouve devant la présidente du comité Miss France. Si on ose parler, on sait qu’on sera très mal vue à l’élection régionale. Et les filles espèrent au moins avoir un titre de dauphine ou un prix régional…

Pour finir, que pensez-vous des polémiques sur le physique, et notamment sur la grossophobie ?
Une jeune candidate a été éliminée soi-disant parce qu’elle était trop grosse. Ça ne m’étonne pas. Mais la discrimination est à tous les étages. Il y a quelque temps, Dominique Vilain-Allard, notre délégué régional, a gardé une candidate, Amandine, car il avait besoin de prétendantes pour l’élection. Elle était mignonne et ramenait du monde. Un jour, elle est allée le voir pour lui demander pourquoi elle n’était jamais élue. Il lui a répondu : « Tu ne seras jamais élue parce que tu as une cicatrice ! On n’élit pas les filles qui ont des cicatrices. » Et en effet, cette fille s’est fait rouler dessus quand elle était petite et a une grosse cicatrice sur la jambe. Mais c’est discriminatoire et honteux ! Le concours essaye de montrer aux gens que ça évolue et qu’il est dans l’air du temps, notamment en ouvrant la porte à une transgenre, mais au final, il n’est pas aussi ouvert que ça…  

Interview réalisée par Jérôme Goulon (Twitter @JeromeGoulon)