L’émission « Toute une histoire » bidonnée ? Une participante balance !

02 février, 2016 / Jerome Goulon

Chaque jour, Sophie Davant accueille de nombreux invités qui viennent témoigner sur le plateau de Toute une histoire, sur France 2. Un concept démonté par une ancienne participante dans les colonnes du Plus de l’Obs.

 

Alors qu’il se murmure que Sophie Davant et l’émission Toute une histoire seraient sur la sellette pour la rentrée septembre, un nouveau coup dur est venu frapper le concept dit « testimonial » produit par Réservoir Prod : Norah, une ancienne participante de l’émission s’est insurgée sur le site Le Plus de l’Obs pour décrire « une expérience désagréable et déplaisante.« 

Contactée par la production, Norah a accepté de participer au programme en 2013 pour parler de la différence d’âge avec son compagnon. Mais quelques jours plus tard, la prod’ change d’avis, affirmant que la ville, dans le Nord, où Norah est domicile, n’était pas assez « glamour ».

Mais ce n’est pas tout : la jeune femme dénonce également une mise en scène totale du programme phare de France 2 ! Pour les besoins du tournage, Norah et son compagnon se rendent à Paris, frais d’hôtel à leur charge. La jeune femme confie ensuite avoir reçu un script de la part de la production : « On devait aller dans tel magasin, s’approcher de tel rayon, et même, faire semblant de nous disputer. On a dû recommencer plusieurs fois parce que ça n’allait pas. Quand ils ont coupé les caméras, mon compagnon m’a embrassée, et on s’est fait “engueuler” par les trois personnes présentes (le preneur de son, le caméraman et la responsable de l’émission) parce qu’ils auraient voulu qu’on le fasse devant eux. »

Norah avoue avoir « du faire semblant toute une journée« , abordant des couples avec enfant dans la rue ou consultant un psy payé par la production.  Seul point positif ? « Sophie Davant, qui a été gentille et professionnel » confie la jeune femme. Mais une fois en plateau, Norah reçoit un nouveau script de la part de la production, lui demandant d’aborder certains points sensibles comme son envie de bébé ou la mort de sa soeur.

Une mauvaise expérience que Norah conclut : « L’ironie, c’est que la production a essayé de nous recontacter pour que l’on participe à la suite, les “Que sont-ils devenus”. On a évidemment décliné. »