Concert pour la paix d’Omar Harfouch à l’Institut du Monde Arabe : une soirée riche en émotion

05 février, 2024 / Jerome Goulon

Le samedi 3 février, Omar Harfouch, nouveau propriétaire d’Entrevue, a donné un concert unique et exceptionnel à l’Institut du Monde Arabe en présence notamment de Jack Lang. Au cours de cet événement baptisé « Concert pour la paix », les invités ont pu apprécier les talents de pianiste et de compositeur de l’homme d’affaires, qui était accompagné par un orchestre de 15 musiciens venus des quatre coins de la planète.
Lors de sa prestation remplie d’émotion, Omar Harfouch a joué plusieurs de ses compositions, telles que La Fantaisie Orientale, l’œuvre emblématique qui l’a fait connaître en tant que compositeur, le Concerto pour piano et orchestre, initialement composée pour piano et violon et qui sera joué le 6 mars prochain à Béziers par un orchestre philharmonique de 65 musiciens, ou encore Les falaises des 40 Fantastiques, en référence à l’univers dans lequel a grandi Omar Harfouch, au nord du Liban.

Durant ce concert, deux morceaux ont suscité une émotion particulière. Le premier, Tripoli – Liban, une composition directement inspirée de la la ville natale du compositeur, celle où ce dernier a vécu le drame et l’horreur de la guerre civile, et où le piano fut alors son seul salut. Avant d’interpréter cette œuvre, Omar Harfouch, la voix bouleversée par l’émotion, a d’ailleurs confié au public les différents sentiments qui l’avaient envahi depuis son enfance : la haine, dans un premier temps, provoquée par les horreurs et les injustices de la guerre au Liban, puis l’amour, dans un second temps. Se confiant comme rarement, Omar Harfouch a véritablement touché et ému l’assistance en révélant qu’il avait trouvé la paix intérieure en expurgeant la haine qu’il avait en lui et en la remplaçant par l’amour de l’autre, invitant tout le monde à essayer de faire de même. Un discours qui fait valeur d’exemple, surtout dans le contexte mondial d’aujourd’hui.

Deuxième morceau ayant suscité une grande émotion : Save one life you save humanity, composition la plus récente d’Omar Harfouch, qui avait été présentée la première fois le 12 décembre 2023 à la Commission européenne. Le titre de cette œuvre fait directement référence à une phrase présente dans la Torah et aussi dans une sourate du Coran : « Celui qui sauve une vie, sauve l’humanité toute entière ». Une sourate d’ailleurs lue en arabe par l’imam Hassen Chalghoumi juste avant le début du morceau. Une œuvre hautement symbolique de la situation géopolitique actuelle et du vécu de son compositeur. Elle se décline en effet en deux parties : la première illustre une existence épanouie et joyeuse, empreinte d’amour et de tolérance. Quant à la seconde, elle évoque la tristesse, la destruction et la peur. Avec une question que tout le monde doit se poser : dans quel type de monde souhaitons-nous vivre ? Le premier ou le second ?

Au cours de sa prestation, Omar Harfouch a réussi la prouesse de transmettre au public toutes les émotions qui l’envahissaient. À certains moments, le compositeur semblait très concentré sur son clavier, l’air grave, comme envahi par tout ce qu’il avait vécu. À d’autres instants, il apparaissait tout souriant, ne regardant plus les touches de son piano ( l’ensemble du concert a été joué par cœur, sans partition ) mais cherchant du regard sa violoniste, ses musiciens et le public, comme pour mieux partager sa joie et son bonheur de jouer pour les autres.

À l’issue de ce concert pour la paix, qui a duré environ une heure, les invités, bouleversés par ce qu’ils venaient d’entendre, ont unanimement applaudi Omar Harfouch et son orchestre. Parmi les personnes dans la salle, on a pu voir Jack Lang, président de l’Institut du Monde Arabe, Philippe Douste-Blazy, ex-ministre des Affaires étrangères et de la Santé, la sénatrice Nathalie Goulet. De nombreuses personnalités issues de différents univers étaient présentes, puisque figuraient dans le public Adriana Karembeu, le couturier Jean-Claude Jitrois, le jet-setteur Massimo Gargia, Gilles Verdez, Jean-Michel Maire, le célèbre écrivain Marek Halter, SAS le prince Louis de Luxembourg et sa compagne Scarlett-Lauren Sirgue, Bertrand Deckers, spécialiste de la royauté, Hassen Chalghoumi, l’actrice Elsa Zylberstein, Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop, Katrina Patchett et Maxime Dereymez, de Danse avec les Stars, le footballeur Adil Rami, l’ex-présentateur des Z’amours Tex ou encore l’acteur, chanteur et compositeur Medi Sadoun.
Walid Harfouch, frère d’Omar, ainsi que Yulia Harfouch, sa femme, et les deux filles du compositeur étaient présentes, ces deux dernières ayant semblé très émues et fières de leur papa.

À noter que Omar Harfouch et ses musiciens se produiront très prochainement dans le monde entier, notamment à Béziers, le 6 mars, au Vatican ou encore devant le parlement espagnol. Avec toujours le même message : « sauvez une vie, vous sauverez l’humanité… »