Ce qui change avec le plan Vigipirate « urgence attentat »

25 mars, 2024 / Entrevue

Tension maximale. Le plan Vigipirate retrouve son plus haut degré. Suite à l’attentat de Moscou (Russie), vendredi soir, revendiqué par l’Etat Islamique, le gouvernement et son premier ministre Gabriel Attal ont annoncé le retour au plus haut niveau « urgence attentat ».

À l’issue d’un conseil de sécurité et de défense, dimanche soir, Matignon a été indiqué que la France était dans le viseur de l’Etat islamique au Khorassan. Des menaces prises très au sérieux, donc.

« L’Etat islamique au Khorassan a été impliqué dans plusieurs projets d’attentats récents déjoués dans plusieurs pays d’Europe, dont l’Allemagne et la France », a précisé le gouvernement.

Que se passe-t-il quand la France réhausse son niveau de vigilance à un tel point ? Cela permet notamment la mobilisation exceptionnelle de moyens de sécurité. Gendarmes, policiers et militaires sont envoyés dans des zones prioritaires. Retour des fouilles et autres vérifications aux entrées de certains bâtiments. Certains lieux de cultes visés peuvent aussi être particulièrement protégés.

La dernière fois que ce plan Vigipirate maximum avait été enclenché, c’était juste après le meurtre du professeur Dominique Bernard, à Arras, le 13 octobre 2023. La jauge de vigilance n’était redescendue qu’en janvier 2024. Mais à quatre mois des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024, nul doute que la mesure devrait être maintenue.