Polémique sur les attaques au couteau : Laure Miller (Renaissance) évoque ceux « qui se coupent »
Lors du débat télévisé organisé par France 3 Champagne Ardenne , la députée Macroniste sortante de la 2e circonscription de la Marne, Laure Miller, a fait une déclaration étonnante concernant les attaques au couteau en France. Selon Miller, les 120 attaques au couteau recensées quotidiennement incluraient également « les gens qui se coupent avec leur couteau ». Cette affirmation a suscité l’indignation de ses adversaires politiques, notamment Anne-Sophie Frigout du Rassemblement national, qui a qualifié cette déclaration de totalement déconnectée de la réalité.
Réactions et contextes
Anne-Sophie Frigout, députée du Rassemblement national jusqu’à l’invalidation de son élection en décembre 2022 par le Conseil constitutionnel, a vivement critiqué Laure Miller sur son compte X. Elle a dénoncé une analyse qu’elle juge déconnectée et a rappelé l’importance de prendre au sérieux les statistiques sur l’insécurité.
Frigout avait perdu son siège à l’Assemblée nationale suite à un recours de Laure Miller, en raison d’une erreur sur les bulletins de vote. Elle se représente donc lors de cette élection partielle, affirmant que les habitants de la 2e circonscription de la Marne sont mal représentés par Miller, qui selon elle, est absente à la fois sur le terrain et à l’Assemblée.
Déclaration de Laure Miller
Laure Miller, de son côté, défend sa position en soulignant que les chiffres sur les attaques au couteau doivent être interprétés avec prudence. Elle a réitéré que certaines des blessures recensées dans les statistiques pourraient inclure des accidents domestiques, une perspective qui, selon elle, nuance la perception de l’insécurité.
Le débat sur la sécurité et les statistiques des attaques au couteau en France continue de diviser les candidats, chaque camp cherchant à convaincre les électeurs de sa vision de la réalité. Alors que les élections législatives partielles se rapprochent, les habitants de la 2e circonscription de la Marne devront décider quel candidat représente le mieux leurs intérêts et leurs préoccupations en matière de sécurité.