Mathilde Paris (RN) dépose un recours après sa défaite aux législatives
Mathilde Paris, candidate RN et ancienne députée de la 3e circonscription du Loiret, conteste les résultats du second tour des élections législatives du 7 juillet dernier. Elle a déposé un recours devant le Conseil Constitutionnel.
Malgré sa stratégie de « permanence mobile », Mathilde Paris n’a pas réussi à établir un bastion solide dans sa circonscription de Gien-Sologne. Constance de Pélichy, candidate divers droite, a remporté l’élection avec un peu plus de 1 000 voix d’avance, selon les résultats officiels.
Des allégations d’irrégularités
Mathilde Paris pointe plusieurs irrégularités qu’elle juge suffisamment graves pour justifier un recours. « Mes équipes et moi-même avons consulté les listes d’émargement en Préfecture après le second tour. Nous avons constaté un certain nombre d’irrégularités dans plusieurs bureaux de vote, » déclare-t-elle.
Une campagne violente et diffamatoire
L’ancienne députée dénonce également une campagne violente et diffamatoire. Elle affirme avoir porté plainte six fois pour des agressions verbales. « Une de nos militantes a été victime d’injures racistes parce qu’elle tractait pour nous et parce qu’elle est métisse. Preuve que le racisme n’est pas là où l’on croit. »
Accusations de mensonges sur l’IVG
Mathilde Paris estime avoir été la cible d’une campagne mensongère menée par le comité antifasciste « Loiret Soulève-toi », qui a recouvert ses affiches de tracts la présentant comme opposée au droit à l’avortement. « C’est un mensonge. Je n’ai pas voté pour l’inscription de l’IVG dans la Constitution, mais j’ai toujours soutenu la loi Veil, » clarifie-t-elle. Elle reproche également au maire de Gien, Francis Cammal, d’avoir soutenu publiquement ce comité, ce qui pourrait déjà préfigurer les enjeux des prochaines élections municipales à Gien.