Gabriel Attal : Une transition politique et un appel à l’union au-delà des clivages

17 juillet, 2024 / Entrevue

Le Premier ministre Gabriel Attal, dont la démission a été officiellement acceptée par le Président Emmanuel Macron, a fait savoir qu’il n’aspirait pas à devenir le prochain chef du gouvernement. Cette annonce intervient après plusieurs jours de spéculations et de débats politiques. Attal a réitéré cette position ce mardi soir au journal télévisé de 20h sur TF1, insistant sur le fait qu’il ne cherchait pas à succéder à lui-même. « Contrairement à beaucoup de responsables politiques qui se sont exprimés ces derniers jours, je n’aspire pas à être le prochain Premier ministre », a-t-il déclaré.

Travailler au-delà des clivages politiques

Lors de son intervention, Gabriel Attal a exprimé son désir de collaborer avec des représentants de la droite républicaine et de la gauche sociale-démocrate au sein de l’Assemblée nationale. « Les Français, quand l’essentiel est en jeu, dépassent les clivages. On l’a vu au moment de l’élection, on l’a vu dans leur vote. On doit le faire au Parlement », a-t-il souligné. Attal a précisé que son groupe politique proposera prochainement un pacte d’actions concrètes pour les Français, visant à créer des mesures de compromis et à engager un travail collaboratif avec les autres groupes politiques, tout en excluant les extrêmes.

Assurer la continuité de l’État

En attendant la nomination de son successeur, Gabriel Attal a affirmé qu’il continuerait à gérer les affaires courantes. « Il y a deux principes : faire marcher l’État et protéger les Français. Dans quelques jours, la France va accueillir le monde. C’est une échéance qu’on a préparée avec mon gouvernement. Ils seront aux manettes pour garantir le succès. En cas de crise, le gouvernement prendra toutes les décisions pour protéger les Français », a-t-il déclaré, rassurant ainsi sur la continuité de l’administration publique.

L’Avenir politique incertain

Avec la démission de Gabriel Attal acceptée, une période de transition s’ouvre, pendant laquelle lui et son gouvernement seront en charge des affaires courantes. La question demeure sur la durée de cette période, surtout en l’absence d’une majorité claire à l’Assemblée nationale. Cette situation pose des défis pour la stabilité politique et la gouvernance du pays, nécessitant une résolution rapide et efficace pour éviter une paralysie prolongée des institutions.

En résumé, Gabriel Attal se prépare à une transition ordonnée tout en exprimant son souhait de voir une collaboration interpartisane à l’Assemblée. Son rôle, jusqu’à la nomination d’un nouveau gouvernement, sera de veiller à la continuité et à la protection des Français.