Viré du Grand Journal, Antoine de Caunes se confie pour la première fois
Le 6 novembre, Antoine de Caunes fera son grand retour sur Canal Plus avec son nouveau concept L’émission d’Antoine. Pour la première fois, l’animateur se confie sur son éviction du Grand Journal.
Il a été l’une des premières victimes de l’ère Bolloré à Canal Plus… Antoine de Caunes a subi les nouveaux choix du nouveau patron de la chaîne, le remerciant après deux ans de bons et loyaux services aux commandes du Grand Journal. Depuis, c’est Maïtena Biraben qui a repris les rênes de l’émission.
Depuis son éviction en juillet dernier, Antoine De Caunes était resté discret mais se confie pour la première fois lors d’un entretien à Télé-Loisirs : « Ça été une période très difficile. Quand c’est arrivé, je préparais ma troisième saison de l’émission. J’ai mis un bon moment à m’en remettre », avoue l’animateur.
Mais ne vous attendez pas à ce que l’ancien acolyte de Philippe Gildas tacle la nouvelle formule du Grand Journal et la nouvelle « patte » de Bolloré sur la chaine cryptée car aujourd’hui, pour lui, la page est tournée : « Canal + a été repris par Bolloré. Il a défini de nouvelles règles et souhaite que l’antenne ressemble à l’idée qu’il s’en fait. C’est lui le patron » poursuit-il, en affirmant « jouer le jeu ».
Mais Antoine de Caunes est encore sensible en abordant l’émission reprise par Maïtena Biraben : « Ce n’est pas un programme que je regarde parce qu’émotionnellement, c’est encore assez étrange pour moi. »
Dans les colonnes de l’hebdomadaire, l’animateur de Canal Plus se confie sur son nouveau pari : un magazine, simplement baptisé « L’émission d’Antoine » qu’il présentera à partir du 6 novembre, en direct et sans fiches : « Nous allons partir d’un thème dans l’air du temps et dire ce que ça nous raconte sur le monde. Comme le poil, par exemple. L’objectif, c’est de faire un état des lieux à travers des reportages que j’ai tournés et le regard de ma bande ». Un nouveau défi pour lequel il s’entourera d’une bande d’humoristes comme Fred Testot, Monsieur Poulpe et Alison Wheeler des Studios Bagel.
