Primaire de la droite et du centre : large victoire de François Fillon avec plus de 60% des voix
Selon les premiers chiffres officiels, la victoire de François Fillon au second tour de la Primaire de la droite et du centre ne fait plus aucun doute avec 68,5% des voix contre 31,5% pour Alain Juppé sur 4714 bureaux de vote dépouillés.
« La victoire me revient » a déclaré François Fillon. « C’est une victoire de fond bâtie sur des convictions. Progressivement, j’ai senti cette vague qui a brisé tous les scénarios écrits d’avance. La France veut la vérité et veut des actes. Ce quinquennat qui s’achève a été pathétique. Il va falloir repartir de l’avant comme nous ne l’avons jamais fait depuis 30 ans. Ce soir, j’ai une pensée particulière pour Nicolas Sarkozy. J’adresse à Alain Juppé un message d’amitié, d’estime et de respect. Mon succès, je le mets en partage. Je le dois à mes équipes, à mes soutiens. Personne ne devra se sentir exclu d’une société que je veux plus juste et solidaire. L’avenir nous attend« .
Pour ce deuxième tour des primaires, la participation affichait une hausse de 4,5% à 17h, soit 2 926 425 votants. Selon l’estimation Elabe pour BFMTV, c’est entre 4,2 et 4,6 millions de personnes qui se sont déplacées aux urnes pour élire le candidat de la droite et du centre à la présidentielle 2017.
À 21 heures, Alain Juppé a reconnu sa défaite face à François Fillon : « Je termine cette campagne comme je l’ai commencée, en homme libre qui n’aura transigé ni avec ce qu’il est, ni avec ce qu’il pense. Je félicite François Fillon pour sa large victoire. J’apporte dès ce soir mon soutien à François Fillon, je lui souhaite bonne chance pour sa prochaine campagne présidentielle. Quant à moi, je vais me consacrer pleinement à ma tâche de maire de Bordeaux » a-t-il déclaré.
Alors que le maire de Bordeaux a fait figure de favori quasiment tout le long de la campagne, c’est François Fillon qui a endossé ce statut pour la dernière semaine. Arrivé très largement en tête du premier tour dimanche dernier (44%), le député de Paris a obtenu le soutien de Nicolas Sarkozy, éliminé, et de nombreux parlementaires de droite et du centre
