Kev Adams : un salaire à 6 chiffres pour Aladin ?

17 octobre, 2015 / Jerome Goulon

L’humoriste, devenu un comédien bankable dans le cinéma français, revient, pour L’Express, sur son film actuellement en salle « Les nouvelles aventures d’Aladin » et évoque, en partie, la question de son salaire.

 

En quelques années seulement, Kev Adams s’est forgé un nom, tant dans le milieu des humoristes que dans le cinéma français. Révélé par l’émission « On ne demande qu’à en rire » avec Laurent Ruquier, il accède rapidement à la notoriété en 2010 avec un premier one-man show et crève le petit écran avec son rôle dans la série « Soda ».

Et son succès n’est pas éphémère. Au cinéma, ses films attirent des millions de spectateurs. Les Profs (2013), Fiston (2014), Les Profs 2 (2015)… Pas un des films où il est acteur principal attire moins de 2 millions d’entrées. Son dernier one-man show « Voilà Voilà » a attiré 500 000 personnes.

Malgré ce succès fulgurant, l’humoriste de 24 ans a su garder la tête sur les épaules et son naturel qui a conquis des milliers de fans, comme il l’a une nouvelle fois montré sur le plateau du JT de France 2 devant un Laurent Delahousse conquis.

En pleine promotion du film « Les nouvelles aventures d’Aladin », actuellement en salle, Kev Adams s’est confié dans les colonnes de l’Express dans une interview sur le thème « T’en as pas marre de ? ». Et le comédien n’est pas lassé d’être vu comme un acteur bankable : « Il faut assumer ce qu’on est et ce pour quoi on se bat. Je n’ai jamais fait de cinéma pour une autre raison que celle d’obtenir la reconnaissance du public. C’est ça, être bankable ».

 

« Je ne parle pas de chiffres parce qu’ils sont forcément mal interprétés »

Mais dès que la question du salaire est posée, l’humoriste devient frileux, comme tous les acteurs français pour qui, parler de son cachet est tabou. Lorsque le chiffre de 700 000 euros pour son rôle dans « Les nouvelles aventures d’Aladin » est avancé, Kev Adams répond : « Je ne parle pas de chiffres parce qu’ils sont forcément mal interprétés. Si on ne connaît pas l’industrie du cinéma et son économie, ces chiffres sont incompréhensibles avant de poursuivre : «Et puis cela donne une image malsaine de ce métier. Les gens savent qu’il y a de l’argent et je préfère qu’ils fantasment sur ces montants improbables plutôt que de dire la vérité sur ces sommes qui restent outrancières. »

Passer de 50 000 euros pour les Profs à la somme avancée par les médias de 700 000 euros pour interpréter Aladin prouve la notoriété du jeune acteur qui a crée, en 2014, sa société de production My Family. Pourquoi ? Il le dévoile sans tabou : « J’ai crée cette boite parce que j’ai compris que les mieux lotis dans ce métier étaient les producteurs. » Mais il en profite également pour produire des films et de jeunes artistes sur scène.