Clash : Miss France répond à Gilles Verdez qui taxe les Français de racisme !

21 décembre, 2015 / Jerome Goulon

Ce week-end, suite à l’élection de Miss France, Gilles Verdez a soupçonné les Français de racisme sur son compte Twitter. Sylvie Tellier et Iris Mittenaere lui ont répondu ce matin sur Europe 1.

 

Réputé pour ses coups de gueule dans Touche pas à mon poste, Gilles Verdez a une nouvelle fois fait part de sa colère sur son compte Twitter ce week-end après les résultats de l’élection Miss France 2016. Alors que sa chouchoute était Miss Martinique, le journaliste n’a pas mâché ses mots lorsque Iris Mittenaere, miss Nord-Pas-de-Calais, a raflé la couronne et l’a fait savoir dans une salve en 140 signes : « Pour être élue Miss France 2016, il est donc préférable d’être blanche que belle ? » a-t-il twitté.

Invitée ce matin dans le Grand direct des médias sur Europe 1,  Sylvie Tellier, accompagnée d’Iris Mittenaere, a tenu à répondre au chroniqueur de Cyril Hanouna : « Je ne comprends pas ce coup de gueule. S’il y a une émission en France où vraiment on ne fait pas de pronostics ou de classements par rapport à l’identité, la provenance ou la région de certaines Miss France… Regardez, dans les cinq finalistes, nous avions trois jeunes femmes issues de l’Outre-Mer alors si maintenant il faut avoir une couleur de peau en fonction de sa région d’origine… C’est quoi ces prises de positions ? »

Lorsque Thomas Joubert, l’animateur lui demande alors si le concours est assez « ouvert à la couleur », la présidente du comité Miss France se défend : « L’année dernière, Camille Cerf est une jeune femme du Nord et blonde. C’est l’occasion de parler de Flora Coquerel qui était Miss Orléanais qui est quand même métisse. Sa maman est du Bénin. J’ai envie de vous parler de Chloé Mortaud qui est d’origine franco-américaine. » Sylvie Tellier poursuit : « Je pense que c’est pour faire un petit peu de buzz et gagner des followers ».

Iris Mittenaere, Miss France 2016, a également fait savoir qu’elle n’avait pas volé sa couronne : « Elle est déjà première dauphine. Moi, il y a quelques mois, si on m’avait dit ‘tu signes pour première dauphine’, j’aurais signé. C’est magnifique déjà comme titre. Après je pense qu’on avait toutes nos chances, on était 31. On a plu, on était déjà Miss régionales. On avait toutes notre place et les Français ont voté, ils ont fait leur choix. »

Nul doute que Gilles Verdez ne manquera pas de répondre une nouvelle fois ce soir sur le plateau de Touche pas à mon poste.